Deux semaines après la mission parlementaire venue expliquer aux ségoviens, les innovations de la reforme constitutionnelle, la plateforme « AN SONA », oui nous sommes d’accord avec le referendum, en français, a tenu au centre Malick Coulibaly de Ségou, un meeting de soutien au référendum. C’était ce samedi 1er juillet 2017.
Présidé par le président de la plateforme Ibrahim Samassa, jeune diplômé sans emploi de son Etat, ce meeting a vu la participation des associations de jeunes de Ségou. Aux côtés du président de la plateforme, étaient présents : le maire de la commune urbaine de Ségou, Nouhoum Diarra, les experts Idrissa Goro et Mody Dramé, venus expliquer les points d’innovations apportées à la constitution de 1992.
C’est par l’hymne national du Mali que les travaux du meeting du « OUI » ont démarré. Nouhoum Diarra maire de la commune urbaine de Ségou, après avoir accueilli les centaines de participants, a présenté le contexte de la rencontre qui selon lui, est patriotique. La révision constitutionnelle, aujourd’hui en projet au Mali est un atout pour la paix et la stabilité au Mali, dira le maire, Nouhoum Diarra. A sa suite, le président de la plateforme, Ibrahim Samassa, a expliqué aux jeunes de Ségou, les objectifs de la tenue de ce meeting. Selon lui, aucune initiative politique n’est derrière cette rencontre. Il s’agit tout simplement d’une vision des jeunes de Ségou, conscient de l’importance de la réforme constitutionnelle. Puis le ton fut donné pour les exposés des sieurs, Mody Dramé et Idrissa Goro, sur les raisons et les points d’innovation de la révision constitutionnelle.
De titre en titre, les conférenciers ont expliqué les points de révisions. Selon eux, la révision constitutionnelle permet de prendre en compte, les aspects socioculturels et coutumiers, non pris en compte dans la constitution de février 1991. Ils ont aussi expliqué à l’assistance, les 77 innovations. A chaque fois qu’il s’agissait de présenter une innovation, les conférenciers ont fait une comparaison avec la constitution de 1991. Il s’agit en premier lieu du nombre des institutions de la république qui passent de 8 à 7. Aussi il a été présenté aux ségoviens que c’est le haut conseil des collectivités qui serait érigé en sénat. Pour être président de la République, il faut être exclusivement de nationalité malienne. Le président de la République n’est rééligible qu’une seule fois. C’est-à-dire, qu’après deux mandats, il ne peut plus se présenter. Au cas où le président de la République, n’est plus apte à conduire le pouvoir, c’est le Président de l’Assemblée nationale qui le remplace. Ce dernier organise les élections présidentielles, 90 jours francs au lieu de 45 jours francs, comme libellé dans la constitution de 1992.De façon spécifique, les conférenciers ont expliqué le sénat. Les 2/3 des sénateurs sont élus par les élus, en suffrage indirect. Le 1/3 est nommé par le président de la République. Selon la révision constitutionnelle, un sénateur ne peut pas être élu député, comme un député ne peut devenir sénateur. C’est l’assemblée et le sénat qui forment le congrès. Le sénat aussi vote des lois comme l’assemblée nationale. C’est le sénat qui se prononce sur les reformes territoriales. Avec la révision constitutionnelle, fini le nomadisme politique. Une fois qu’un élu démissionne de son parti politique, il est démis de son poste d’élu.Toujours selon les conférenciers, Mody Dramé et Idrissa Goro, la révision constitutionnelle prend en compte le cas des handicapés……
Après deux heures d’explications de certains points des 77 innovations par les experts, les participants ont posé des questions de compréhension, d’autres ont apporté des amendements.
Guedjouma
“……..d’autres ont apporté des amendements.” 🙂 🙂 🙂 Ca alors, quelle idiotie ! De quels amendements vous parlez encore?
Vous de “OUI” et vos députés continuez à dilapider les ressources du pays. Dieu vous jugera. Sachez que le Maliba a d’autres priorités.
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