Doit-on montrer sa maison au premier garçon venu? Dans la "cité des balanzans",de plus en plus de jeunes filles donnent des fausses adresses à leur prétendants, tout en continuant à les exploiter financièrement.
Le jeune Mamadou est chauffeur de taxi à Ségou. Âgé de 25 ans, il croque la vie à pleines dents. Le jeune homme profite pleinement de sa jeunesse et de sa situation de chauffeur taxi. Fin connaisseur de la ville, son métier
l”amène à faire beaucoup de rencontres. Avec des clients, il arrive qu”il sympathise et noue même des relations amicales, le temps d”une course. Mamadou n”hésite pas à tenter sa chance avec certaines clientes qui lui tapent dans l”oeil. Le jeune séducteur ne refuse pas les sollicitations des jolies filles en auto-stop.
Mamadou croit d”autant plus à sa chance que la nature l”a doté d”un physique athlétique. Et il est toujours de bonne humeur en abordant une jeune fille. «Les plus belles femmes, aussi saintes ni touche qu”elles soient finissent toutes par fonder le foyer d’un homme», tel est le credo du taximan Don Juan.
Pour son malheur, il ne savait pas que dans toute chose, l’exception faisait la règle. Toutes les filles ne tombent pas aussi facilement dans les bras du premier venu. Il l”a appris à ses dépens. Il ressent encore une grande amertume lorsqu”il raconte la mésaventure qui lui a ouvert les yeux sur la duplicité de la génération actuelle des jolies ségoviennes.
Mamadou ne comprend toujours pas comment il a pu se faire rouler dans la farine. En colère contre lui-même il révèle sa honte à un groupe de copains. «C’était à la veille de la Saint-Sylvestre. J’admirais le spectacle de la rue quand je vis passer une jeune fille très séduisante. Je me suis dit que la fête ne pouvait mieux commencer pour moi. Je venais juste de rompre avec ma copine. Alors j”ai saisi l’occasion en proposant à la belle de l’accompagner chez elle. Je mis la moto en marche et elle monta pour aller m”indique son domicile. Nous sommes arrivés devant une belle bâtisse. Ma compagne me demanda de freiner devant la jolie villa. Elle descendit de moto et me dit avec un large sourire : "c’est ici".
Au cours du trajet, je lui avais exprimé mon désir de passer la soirée de fête en sa compagnie si cela était possible. "Cela ne dépend que de ta volonté", avait-elle répondu, énigmatique. Avant de se quitter je lui ai glissé dans la main un billet de 10.000 Fcfa. Tout ce que j’avais sur moi ! Mon attitude était plus dictée par le désir d’appâter la belle à l’approche de la fête que par une quelconque largesse». Le narrateur fit une pause qui se prolongeait. Le groupe d”amis le poussa à continuer. "Et alors vous avez passé une belle soirée de 31 décembre. Il faut nous dévoiler votre programme nocturne."
La mine de Mamadou s”est assombri davantage. "Je me suis fait avoir comme un imbécile", poursuivit-il. Tous les jeunes présents ont deviné le reste de l’histoire. Le taximan n”a plus revu la belle Ami. Ni dans la nuit du 31 décembre, ni dans la journée du 1er janvier. Les jours suivants ses nombreux "va-et-vient" n”apporteront aucun réconfort au malheureux bonhomme. Personne dans la famille devant laquelle il avait déposé Ami ne connaissait cette fille.
La déception du jeune chauffeur était sans limite. En effet pendant les jours suivants de leur première rencontre, Mamadou s’était montré encore plus généreux. Il avait acquitté toutes les dépenses pour que sa nouvelle conquête soit la plus belle de Ségou à la soirée de la Saint-Sylvestre. Il avait déboursé la bagatelle de 50.000 Fcfa ! En plusieurs tranches, il avait remis cette somme à Ami toujours à la porte de la belle maison. Mamadou ne pouvait pas deviner que la malicieuse venait se poster à l”avance, à cet endroit, pour ne pas éveiller ses soupçons. Il ne pouvait pas savoir qu’elle n’habitait pas dans la famille devant laquelle elle lui donnait rendez-vous.
La mésaventure de Mamadou ne constitue pas un cas isolé. La rumeur court à Ségou que donner aux soupirants une fausse adresse est la nouvelle tactique des belles pour alpaguer les play-boys. Et les plumer à souhait.
Aujourd’hui dans la Cité des balazans, le phénomène s’érige même au rang de mode. Gardez-vous bien de croire sur parole une jeune fille lorsqu’elle vous montre son domicile. Le risque est de courir un accueil désagréable dans une concession est trop grand. Plusieurs jeunes sûrs de leur fait en ont fait les frais. La belle aventure amoureuse promise dans la rue tourne au cauchemar à la porte d”une concession anonyme. Crédulité quand tu tiens le jeune et fringant amant.
Les commentaires sont partagés sur la roublardise des filles de Ségou. Ce comportement coupable découlerait d”un complexe d’infériorité aigu et engendré par la précarité sociale. Certaines critiques imputent cette indélicatesse des "disquettes" adolescentes de Ségou au relâchement de l”autorité parentale. « Autrefois, soutient le vieux Boubacar, être convaincu de mentir dans notre société jetait l”opprobre à vie sur le coupable. Mais aujourd’hui, le mensonge est devenu l’apanage des chefs de famille eux-mêmes. L’exemplarité morale a laissé la place à l”enrichissement facile. Les jeunes n”ont plus de repères. Dès lors, l’honneur n”est plus écorché par la vilenie».
Toute l”opinion ségovienne ne condamne pas les faux bonds des jeunes filles. Certains hommes donnent raison aux élégantes de refuser d’être courtisées par le premier venu. Les mamans aussi sont compréhensives à l”égard des belles ségoviennes. «Il est difficile ou tout au moins dangereux d’indiquer chez soi à n’importe qui. Tous les garçons ne sont pas dignes de confiance. Les jeunes craignent de se laisser entraîner dans une affaire d’infidélité. Elles préfèrent froidement mentir aux garçons», confie la ménagère M. Diané.
L”astuce des brebis galeuses de la gent féminine ségovienne les expose à des conséquences fâcheuses. Certaines victimes de l’arnaque n’hésitent pas sévir le jour où, par hasard, elles se retrouvent face-à-face avec leur bourreau.
L. DIARRA
Séduction : LES TYPES D”HOMMES À ÉVITER
Ils sont ce qui peut vous arriver de pire dans une relation. A moins d”aimer se compliquer la vie, certains archétypes d”hommes sont à fuir de toute urgence. Apprenez à les reconnaître en cinq minutes !
Le petit garçon
Excessivement émotif, il partage avec vous tous ses émois. Les trois quarts de sa conversation se résument à exprimer ses angoisses. Vous le connaissez depuis à peine quelques minutes et il vous a déjà confié ses doutes et ses interrogations dans l”existence. Manquant de confiance en lui, il a toujours besoin d”être rassuré, faute de quoi il tend à paniquer. Cet homme ne recherche pas une femme… mais une mère.
Le mateur
Il vous regarde à peine car il a les yeux posés sur la serveuse du restaurant ou sur la jeune femme qui traverse la rue. Capable de flirter ouvertement devant vous avec n”importe quelle rencontre féminine, il aime aussi se vanter de ses précédentes conquêtes, sans jamais réaliser combien son comportement est déplaisant et déplacé. La discussion en sa compagnie reste limitée car il ne s”intéresse au fond qu”à votre apparence physique.
Le radin
Il vous a invité à dîner et, au moment où se présente l”addition, il suggère, l”air de rien, de la diviser en deux. D”ailleurs, au restaurant, il ne regarde pas la colonne de gauche, celle des plats, mais celle de droite où figurent les prix correspondants. Pour l”entrée, il vous conseillera une simple salade, plutôt qu”un carpaccio de saumon. C”est plus digeste… Il s”arrange pour que vous preniez votre voiture plutôt que la sienne, il a toujours un "problème" avec sa carte de crédit et ce n”est pas son genre d”offrir des fleurs. Cet homme donne l”impression de passer sa vie à chercher comment économiser. A bien y réfléchir, ça n”est peut-être pas non plus le mec qu”il vous faut.
Le belliqueux
Toute conversation en sa compagnie peut très vite déboucher sur un affrontement. C”est simple, il ne discute pas avec vous, il vous interroge pour tester vos connaissances. Dès lors qu”il ne partage pas votre point de vue, il s”emporte maladroitement contre votre façon de voir les choses. Prompt à critiquer toute opinion qui n”est pas la sienne, il cherche en fait à calmer son stress en se mettant en colère à répétition.
Le moralisateur
Il sait mieux que personne ce qui est bon pour les autres et ce qui leur est nuisible. Il passe d”ailleurs son temps à critiquer les habitudes des uns et des autres. Bien sûr, il ne fume pas, il ne boit pas, il n”a aucune gourmandise et il se permet donc de vous faire remarquer tous vos petits péchés : "tu ne devrais pas boire autant", "tu ne devrais pas reprendre du dessert". Il vous fait vous sentir coupable du moindre de vos gestes. Résultat, vous avez la désagréable impression d”être constamment épiée et jugée. Une horreur !
Que faire ?
Le Prince charmant n”existe pas forcément. Alors, il n”est pas aisé d”imaginer l”homme qui partagera avec vous le plus d”atomes crochus. Face à un inconnu, vous prenez le risque de frapper à la mauvaise porte. C”est en dirigeant vos efforts vers les hommes susceptibles de vous convenir que vous augmenterez réellement vos chances de succès.
A suivre…
Source erotica51.com
Grossesse : Y a-t-il un âge idéal pour faire un bébé ?
La généralisation de la contraception nous a donné les moyens de ne pas nous retrouver piégées avec un bébé non désiré. On profite de la vie avant de s”encombrer d”un enfant, on réfléchit, on tergiverse… pendant que notre horloge biologique n”en finit pas de tourner. Par exemple à 25 ans, une femme n”a que 25% de chances de concevoir un enfant au cours d”un cycle. Et sa fertilité décroît significativement vers 35 ans (15% de chances), et encore plus à 40 ans (10%). Á 42 ans, il ne lui reste que 3% de chances.
Mais ces chiffres ne sont que des moyennes et toutes les femmes ne sont pas à égalité. Même jeunes, certaines, hypofertiles, mettront plusieurs mois voire un an, avant d”être enceintes, alors que d”autres le seront dans le mois suivant l”arrêt de la pilule. Patience donc. Oui, mais si le désir d”enfant est là mieux vaut ne pas attendre. Chaque année qui passe voit la réserve ovarienne diminuer.
Les spécialistes conseillent quel que soit l”âge de la femme, de faire un bilan avec son médecin au bout de huit à dix mois d”essai infructueux. Sans affolement. Si problèmes il y a, ils seront pris en charge plus rapidement.
En ce qui concerne les hommes, le problème est moins crucial, mais leur fertilité diminue également avec l”âge. Á partir de 45 ans, leur sperme est moins fécondant, même si on voit couramment des hommes devenir père à 60 ans ou plus. Conclusion : les femmes dont les compagnons sont plus âgés doivent prendre en compte ce facteur.
Source universfemmes.com
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