Les responsables de la Caisse Mutualiste de l’Education et de la Culture (CAMEC) ont animé un point de presse. C’était, ce mercredi, au siège de l’organisation à Badalabougou. Objectif: informer l’opinion nationale et internationale des nouvelles orientations insufflées à la caisse, suite aux « moments difficiles » qu’elle a connu.
–Maliweb.net- La CAMEC a-t-elle a été victime de son succès? Les 33 422 sociétaires de la caisse sont tentés de le croire. Car, aujourd’hui, les indicateurs de la Caisse Mutualiste de l’Education et de la Culture, jadis fleurissante, sont au rouge. Une perte financière estimée à 1,5 milliard FCFA. Selon Moussa Touré, nouveau président du Conseil d’Administration de la CAMEC Nationale, la situation est caractérisée par une crise de liquidité et de solvabilité. «Dans certaines caisses, assure-t-il, il n’y a pas de possibilité à ce jour jours de restituer aux épargnants leur épargne».
Placée depuis 2013 sous surveillance de la Cellule de Contrôle et de Surveillance du ministère de l’Economie et des Finances, des mesures drastiques ont été prises par les promoteurs de la caisse pour la sauver d’une noyade certaine. Ainsi, l’ancien staff a été déposé; une période de redressement conduite par une nouvelle équipe a été ouverte; une feuille de route a été établie et un plan d’affaires 2017/2019 adopté.
La dernière assemblée générale tenue en juillet dernier a été celle du nouveau départ de cette caisse créée en 1998. A cette occasion, les sociétaires de la CAMEC ont pris d’importantes décisions. Il s’agit entre autres de: la recapitalisation des 21 caisses à travers la hausse de la valeur nominale de souscription qui passe de 5000 à 10 000 FCFA; l’instauration de frais de tenue de compte; la prise en charge par les caisses des frais de fonctionnement ou la redynamisation des produits financiers en matière de transfert d’argent.
Au dire de Boubacar Diagouraga, Directeur du Réseau CAMEC, la somme 500 à 600 millions FCFA suffirait aujourd’hui à redresser l’institution. Pour réunir cette somme, ajoute-t-il, il suffit que chaque sociétaire paie normalement sa contribution et la caisse sortira la tête hors de l’eau.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net
Il faudrait faire comme en Espagne où d’après certains journalistes, que ça fait progresser l’éspérance de vie …
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