Qui l’eu cru. Sur initiative du Comité syndical des bouchers de la Rive droite de Bamako, les bouchers des commune V et VI, ont pris l’initiative de se former pour mieux préserver la santé de leurs consommateurs.
Avec la pleine conviction qu’une bonne formation continue aiderait ses adhérents à améliorer les conditions d’hygiène, de transport et de conservation de la viande dans les boucheries traditionnelles, le Comité syndical des bouchers de la Rive droite de Bamako a initié un atelier de deux jours. Les 17 et 18 janvier 2013, les bouchers de la rive droite du district de Bamako, se sont donnés rendez-vous à l’hôtel Olympe pour se voir enseigner des rudiments nécessaires pour la bonne pratique de leur métier.
Pendant deux, jours en plus des notions de syndicalisme, les bouchers ont été édifiés sur le métier de Boucher, sur les dangers des abattages clandestins, les bonnes pratiques de production, les bonnes pratiques d’hygiène et la législation sur la gestion des déchets solides et liquides. Abdoulaye Diallo, secrétaire général de la section syndicale des bouchers du district de Bamako, a indiqué que les thèmes de la formation sont révélateurs du besoin de professionnalisation des bouchers maliens.
Pour sa part, Harouna Djiguiba, secrétaire général de la section syndicale de l’industrie alimentaire, de l’habillement, des travailleurs africains des organisations internationales et ambassades, a félicité le Comité syndical des bouchers pour cette belle initiative qui vise à outiller ses militants pour le bon accomplissement de leurs missions. Quand à Mme Sangaré Oumou Bah, Chef de cabinet du ministre de l’élevage et de la pèche, elle a mis l’accent sur le fait que l’initiative de cet important atelier est le fait des bouchers eux-mêmes. « Cela prouve une forte prise de conscience au niveau des bouchers maliens qui veulent se prendre en charge », a-t-elle déclaré. Avant de les assurer du soutien du département ministériel.
Assane Koné