Sécurité routière . La jeune chambre internationale universitaire s’implique

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L’amphithéâtre de la faculté des sciences techniques de Badalabougou a servi de cadre pour les responsables de la jeune chambre internationale universitaire de Bamako pour sensibiliser  ses membres sur la sécurité routière et le port du casque. L’activité s’est déroulée le samedi 11 mai dernier et a permis aux organisateurs de distribuer 100 casques aux étudiants. La cérémonie était présidée par le représentant du ministre de l’équipement et des transports, Alkaïdi Amar Touré. Il était entouré pour la circonstance de la Directrice de l’ANASER, Assa Sylla et le président de la JCI universitaire, Bouba Traoré.

Pour le représentant du ministre de l’équipement et des transports, Akaïdi Amar Touré, l’organisation mondiale de la santé a indiqué que chaque jour, ce sont un peu plus de 100 jeunes de moins de 25 ans qui sont tués de par le monde dans les accidents de la circulation. Amar Touré a souligné qu’au niveau mondial, les traumatismes dus aux accidents de la circulation sont la première cause de décès parmi les jeunes de 15 à 19 ans, et la deuxième cause dans la tranche d’âge de 10 à 14 ans.

La plupart des jeunes tués dans ces accidents  sont des usagers des engins à deux roues. “Le non-port du casque est le principal facteur qui accroit la probabilité de traumatisme crânien après un accident de la circulation “, a-t-il ajouté.L’akaïdi Amar Touré a déclaré que perdre un enfant n’est jamais facile mais savoir qu’un enfant est mort dans un accident  qui aurait pu être évité provoque plus de douleur, de souffrances et laisse aux familles et aux communautés des blessures qui dureront des décennies. Selon lui, ces évènements appellent clairement à l’action commune pour éradiquer le fléau. C’est dans ce contexte, que son département lors du lancement de la campagne de sensibilisation sur le port du casque, le 1er octobre de l’année dernière, n’a pas hésité à sillonner les artères de la ville de Bamako pour sensibiliser les conducteurs des engins à deux roues. Il a soutenu que la lutte contre l’insécurité routière étant un combat de longue haleine, il faut la synergie des efforts de tout un chacun pour juguler ce fléau considéré par l’Organisation Mondiale de la Santé comme un problème de santé publique.

Cléophas TYENOU

Stagiaire

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