Sécurité intérieure : General Sada Samaké, un homme d’actions et d’anticipation

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Depuis sa nomination à la tête du stratégique Département de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Sada Samaké ne cesse de multiplier les initiatives pour que notre pays retrouve sa quiétude d’antan. Même si sa méthode ne plaît pas à certains de ses détracteurs, il faut reconnaître que l’homme est toujours au four et au moulin.

 

Sada Samake
Ministre de l’intérieur et de la securite, Colonel Sada Samake

Conscient que la mission qui lui a été confiée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta et le chef du gouvernement, Moussa Mara, le Général Sada Samaké est sur tous les fronts. À son agenda actuellement, la prochaine organisation des élections régionales et communales. Sur ce point, il s’active beaucoup et en tant qu’homme d’écoute, il entend faire en sorte que le gouvernement et les partis politiques accordent leurs violons sur la date à retenir pour ces élections. Pour la réussite de ces joutes électorales, M. Samaké a du pain sur la planche, car il faudra revoir le fichier électoral biométrique, faire des modifications des textes (loi électorale, code des  collectivités, statut particulier du District de Bamako), la révision exceptionnelle des sites électoraux, le couplage des élections communales et régionales, le chronogramme et résoudre l’équation de la Commission électorale nationale indépendante (maintenir ou non l’actuelle Ceni).

 

Autre volet qui tient à cœur le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Sada Samaké, c’est la situation des déplacés, notamment le retour des refugiés maliens au bercail. On se rappelle qu’il s’était rendu dans les pays frontaliers qui abritent nos compatriotes refugiés pour s’enquérir de leur situation afin de leur apporter le réconfort moral et le soutien du gouvernement. L’aspect sur lequel les Maliens attendent beaucoup le Général Sada Samaké, c’est bien celui sécuritaire. D’ailleurs le 12 juin dernier, il avait été interpelé à l’Assemblée nationale, sur «l’insécurité grandissante dans les villes et campagnes», par l’honorable Seydou Diawara du groupe parlementaire Vigilance républicaine démocratique (Vrd).

 

Celui-ci faisait le constat qu’aujourd’hui, les populations maliennes, dans leur majorité, vivent dans une psychose liée à l’insécurité dans les villes et les campagnes : « Le 22 janvier 2013, un jeune Commissaire de police du 7ème Arrondissement de Bamako est tué à domicile par des bandits armés. Le 11 août 2013, un jeune homme de 20 ans, auteur de vol d’une moto, a été brulé vif à Doumanzana. Le 29 août 2013, l’agence de micro finance «Kafo Jiguinew» à Kadiolo est attaquée par des bandits armés et quelques jours plus tard, celles de Konlondièba, Koutiala, Nièna et Bla connaissent le même sort avec des pertes avoisinant les 10 millions de Cfa.

Franc dans son parler, le Général Sada Samaké, avait répondu : «Nier l’insécurité au Mali est une faute politique». Par rapport à «l’inefficacité» des policiers et gendarme, il avait dit : «Ce sont les députés, les ministres, les militaires hauts gradés de l’armée… qui imposent leurs enfants lors des recrutements. Nous sommes donc tous responsables de la dégradation de notre armée». Tout en soulignant qu’actuellement, les forces de sécurité maliennes font face à la situation avec les faibles moyens dont elles disposent et qu’il réactivera la patrouille mixte avec les forces de sécurité des pays frontaliers. Il est utile d’ajouter que le ministre-général Sada Samaké entend reformer en profondeur la gendarmerie et la police afin qu’elles soient plus efficaces au service des populations. Une ambition noble, mais de longue haleine. Au regard de la carrure de l’homme et de son engagement à servir le Mali, nul doute qu’il pourra relever ces différents défis.

Âgé de 60 ans (il est né le 9 juin 1953 à Kati), Sada Samaké a fréquenté les bancs de l’école de Kati entre 1960 et 1969, avant d’entrer au lycée Askia Mohamed où il obtient son baccalauréat en 1973. Pour les études supérieures, il s’envole pour l’ex-URSS et intègre l’Ecole supérieure du génie militaire de Moscou. Il en revient avec le diplôme d’ingénieur photogrammètre et en télédétection. Officier du génie militaire, le Général Sada Samaké a été Gouverneur de la Région de Kayes, avant de devenir ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité. Il est ensuite entré en diplomatie et a été nommé Ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire. Ce fut sa dernière fonction officielle, avant d’être appelé au gouvernement comme ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.

Bruno LOMA

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2 COMMENTAIRES

  1. Sur l’unique critère d’amitié et de copinage dans le passé, IBK a gradé Sada Samaké général avant de le nommer ministre d’un département aussi important que sensible.
    Résultat: l’incompétent et aveugle Sada n’est au courant de rien et n’a jamais rien vu venir.
    Il était dans la délégation de Tatam Ly à Kidal qui avait rebroussé chemin à cause des frondes du MNLA, il était parmi les ministres agressés dont les voitures étaient la cible des jets de pierres.

    Sada Samaké était aussi dans la délégation de Moussa Mara, l’homme par qui le désastre et l’humiliation sont arrivés au Mali.

    Qu’est ce que Sada a vu venir pour l’empêcher. On se demande même si le Mali dispose de services de renseignements propres.

    Bref, Sada Samaké n’est qu’un vieux saurien compagnon d’IBK aussi aveugle et aussi incompétent que lui. Il occupe son poste par pur complaisance et fait parti des nombreux voleurs dui ont ruiné le Mali.

    Tous les enfants de Sada sont en France dans des écoles privées sur le dos du Mal

  2. Rien que voir sa tête sa se vois que ses un pistonner en tout ça le travail d’un ministre de l’intérieur est de protège la population or au mali la délinquance à augmenter ´ des viol des voles des braquages la police corrompu l’insécurité n’a pas de limite un ministre de l’intérieur doit être toujours à la manœuvre telle n’est pas le ça de sada il est comme sont président ils n’ont pas la carrure d’un bon responsable bamako n’est plus une ville sur ce qui est un grand dommage je me rappelle de ma jeunesse a missira ont pouvais gare les voitures dehors ont dormais quand il faisais chaud dans les rues entre jeune maintenant les voleurs n hésite pas a rentre dans les maison en plein jour les conducteur des motos. Sont braquer en plein jour

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