‘’Rôle des douanières dans la gestion de la sécurité au Mali ‘’, c’était le thème d’une conférence débat organisée jeudi dernier par les femmes douanières et épouses des douaniers, dans la cours de la douane, à Faladié.
La rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du 8 mars, s’est déroulée en présence de Mme Sidibé Hawa Ibrahim Doumbia, présidente de l’association des femmes douanières du Mali, Mme NDoye Sira Malé, présentatrice de la dite association, M. Yacouba Katilé, secrétaire général de l’UNTM, ainsi que des Transitaires et des Syndicats de la Douane.
Mme Hawa Ibrahim Doumbia, présidente de l’association des femmes douanières du Mali a souligné que le 8 mars a permis aux femmes d’avoir le droit de regard sur la part des hommes, d’être au même pied d’égalité et être reconnu partout dans le monde. Pour preuve, dit-elle, aujourd’hui, tout ce que les douaniers font, les douanières le font aussi.
Aussi, commente-t-elle, ‘’les douanières et les douaniers interviennent actuellement ensemble dans la sécurisation des personnes et de leurs biens au niveau des bureaux administratifs, des postes de contrôle et frontières et des brigades fluviales et commerciales’’.
Dans son exposé, Mme NDoye Sira Malé, membre de l’association a expliqué que le genre ne se rapporte pas aux femmes et aux hommes, mais aux relations entre les hommes et les femmes dans la société.
La société, dit-elle, est structurée autour des rôles sociaux des sexes dans un contexte économique, social, politique et culturel. « Chaque femme douanière est ambassadrice pour la paix, la réconciliation et l’unité nationale », a indiqué Mme N’doye.
C’est pourquoi, elle invitera ses collègues à s’engager dans toutes les activités de renforcement de capacité afin d’être à hauteur de compétence. « Cela passe par le recyclage de la femme douanière au maniement des armes, surtout celles de dernières générations disponibles avec les autres corps des forces armées et de sécurité », recommande-t-elle.
Mme N’doye a aussi attiré l’attention sur la nécessité d’accroître le niveau de représentativité des femmes douanières dans les plates-formes (Accord d’Alger, G5 Sahel) et autres instances de prises de décision pour mieux participer à la consolidation de la paix et à la réconciliation.
Aminata Dagnon
(Stagiaire)