Pendant le saint mois de Ramadan, bon nombre de femmes préfèrent les tresses sur les cheveux naturels aux greffages ou tissages des mèches sur leurs chevelures. Aussi, le marché des tresseuses professionnelles devient-t-il de plus en plus florissant même si l’on sait qu’en dehors du mois de carême, elles parviennent tant bien que mal à joindre les deux bouts. « Notre clientèle est très variée, les petites filles qu’on nous amène, les dames ou les vielles chez qui l’on se rend, le marché des tresses est sollicité tout au long de l’année », témoigne Assitan, une jeune tresseuse de nattes africaines connues au Mali sous le nom de « Boloyiè ». Dans la zone ACI 2000 comme ailleurs dans les différents quartiers du district de Bamako, les jeunes dames de l’ethnie Dogon du sud du Mali sont réputées spécialistes des tresses de nattes « Boloyiè ». Appartenant aux sociétés de castes, les griottes des pays dogon viennent faire fortune dans la capitale en exerçant la profession de tresseuses de nattes. Contrairement aux coiffeuses que l’on retrouve dans les salons de coiffures ou au grand marché de Bamako, ces professionnelles parviennent à natter toutes catégories de chevelures et ceci sans l’aide de mèches ou autres artifices. Le prix des nattes sont sujets de marchandages entre la tresseuse et la cliente, aussi le prix des nattes varie-t-il entre 100 f la tresse à plus. Aux dires d’Assitan, jeune coiffeuse, avec la tresse des nattes, elle parvient à économiser 25000F et très souvent elle se retrouve avec 100 000 f à 75000 FCFA à la fin du mois.
Khadydiatou SANOGO
Bon courage vive le Mali
La tête peut créer énormément d’emplois.
A encourager
Très jolies !
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