Secteur du Diamant au Mali : Le Conseil national des professionnels porté sur les fonts baptismaux

0

Son objectif est de contribuer à la promotion de la recherche, de l’exploitation et de la commercialisation des diamants bruts au Mali

Que de chemin parcouru, que de difficultés endurées et supportées pendant la gestation pour aboutir à la naissance du Conseil national des professionnels du diamant au Mali, une association apolitique et à but non lucratif. Le lancement des activités de ce nouveau bébé, a eu lieu le samedi dernier, au CNPM, au cours d’une Assemblée générale constitutive, qui a regroupé l’ensemble des acteurs du secteur du diamant au Mali, sous la présidence du ministre des Mines et du Pétrole, Pr Tiémoko Sangaré. C’était en présence du président de la Chambre des Mines du Mali, Abdoulaye Pona et du président du Conseil national des professionnels du Mali, Mohamed Keita.

Une assemblée générale constitutive au cours de laquelle, les acteurs du Conseil national des professionnels du diamant au Mali, ont examiné et adopté leurs textes et mis en place un nouveau bureau de 40 membres pour un mandat de 3 ans.

Pourquoi un Conseil national des professionnels du diamant ?

Selon le président du conseil, Mohamed Keita, la réponse à cette question tire son essence dans la mise en place du Schéma du certification des diamants bruts suivant le processus de Kimberley.

Il a  fait savoir que le processus de Kimberley constitue un régime international de certification de diamants bruts qui a réuni les gouvernements, industriels et la société civile dans l’optique d’éviter que les recettes émanant du commerce des pierres précieuses ne soient utilisées pour financer les activités militaires de groupes rebelles.

La mise en place de ce Conseil national des professionnels du diamant au Mali vise à promouvoir le secteur et à défendre leurs intérêts, afin de développer le secteur. Le président Mohamed Keita, a expliqué que le Conseil qu’il dirige, a pour objectif : de contribuer à la promotion et à la formation de tous les acteurs du secteur diamantifère au Mali ;  de veiller au respect des pratiques et de l’éthique inhérentes à la commercialisation et à l’exportation des diamants suivant le Processus de Kimberley ; de favoriser, développer et promouvoir toute activité liée à la recherche, à l’exploitation et à la commercialisation des diamants.

Dans son intervention, le ministre des Mines et du Pétrole a indiqué que « nous sommes en mesure d’affirmer que les Districts miniers de Kéniéba, de Kangaba et de Yanfolila renferment du diamant ; alors que les zones de Sikasso et de Taoudéni possèdent des potentialités dont le développement nécessite la mise en place de projets très ambitieux pour la réalisation de travaux géologique et  miniers plus poussés en vue de confirmer ce potentiel et le transformer en gisements commercialement exploitables, pour le bonheur et le bien-être des populations du Mali ». Prof Tiémoko Sangaré a  salué et soutenu l’initiative de la mise en place du Conseil national des professionnels du diamant au Mali, le troisième pilier du Processus de Kimberley. Il a enfin, donné l’assurance de l’accompagnement du gouvernement à travers son département.

AMTouré

Commentaires via Facebook :