Nous vivons dans un monde dominé par les TIC, les réseaux sociaux, s’ils nous servent au quotidien, il ne reste moindre qu’une mauvaise manipulation peut entraîner des conséquences graves sur notre devenir.
maliweb.net – L’utilisation des nouvelles technologies si elle nous permet d’économiser le temps, de l’argent ou de fournir moins d’efforts physiques pour expédier certaines affaires courantes, il n’en demeure pas moins que leurs mauvaises utilisations peuvent nous marquer tel un encre indélébile à vie. En effet, une vidéo compromettante de deux jeunes adolescentes a fait le buzz pendant un bout de temps à Bamako. Sans égard pour ces deux jeunes dames ni leurs familles, proches et amis, leur intimité a fait le choux gras des bamakois, du coup compromettant leurs quiétudes.
Pourtant, elles ne sont pas seules à employer les réseaux pour parler de la sexualité de la manière la plus “hot” possible, ni à envoyer des photos plus que cochonnes. En effet, plus qu’un phénomène social, l’utilisation des réseaux sociaux spécialement, Facebook, Viber, etc. se pervertie de plus en plus ; de tout âge, de toutes couches sociales, les réseaux sont devenus des canaux pour assouvir sa perversion et ses fantasmes.
En quelques clics, on échange photos de poitrines dénudés, de son postérieur et même de l’endroit le plus intime chez un individu. Cette pratique semble avoir de nombreux candidats, si les femmes préfèrent exhiber et envoyer la photo de leur poitrine ou postérieur pour titiller la curiosité de leur ami virtuel, les hommes quant à eux envoient pour la plupart du temps la photo de leurs membres pour attester de leur virilité et exciter par la même occasion la correspondante et l’inviter à des retrouvailles peu orthodoxes. Seulement dans ce jeu où chaque partie se déploie à démontrer à l’autre que l’on est un AS dans le domaine sexuel et libertin, très peu semble imaginer les conséquences que peuvent engendrer de tel échange.
En effet, une mauvaise utilisation de ces images peut avoir des conséquences désastreuses sur votre vie ou profession. Outre ce fait, de plus en plus les jeunes commencent à se substituer en maîtres chanteurs en se faisant aider des photos ou messages coquins et compromettants. Comme ce fut le cas d’une habitante à Niamana qui a dû se soumettre au chantage de son petit-ami qui détenait certaines photos d’être nue comme Eve. Pour ne pas encourir les réprimandes de son père, la jeune fille a été contrainte de verser la somme de 100 000FCFA à son maître chanteur enfin qu’il supprime les photos. En vue de regretter toute entreprise compromettante, il est prudent de mettre des gardes-fous, de se préserver, au risque de se voir prisonnier(ère) “des griffes “d’un maître chanteur ou d’un maniaque doublé de pervers.
AMITA (maliweb.net)