Dans le jeu de la séduction, beaucoup de femmes sont prêtes à faire subir le martyr à leur corps afin de répondre aux critères de mode. Un choix qui ravage souvent la santé et la bourse des personnes.
Nombreuses sont les femmes qui martyrisent leur chair pour modeler leur apparence physique. Ceci dans le but de se rendre plus désirables auprès des hommes. Dans les critères de beauté féminine, nous avons d’un côté celles qui ont opté pour la sveltesse. Il s’agit pour la plupart des femmes qui sont portées sur le style occidental dans leur port d’habit. Aussi pour s’offrir le corps de rêve d’un Top-model, des femmes frisent l’anorexie en ne s’alimentant pas correctement. Certaines consomment les produits amincissants dont elles ignorent la provenance afin de perdre du poids ou de contrôler leur perte de poids. Cette catégorie de femmes est minoritaire à celles qui désirent correspondre au critère de beauté, de bon nombre de pays africains, qui favorise le surpoids dans la recherche d’un postérieur rebondi. Afin de plaire aux hommes, des jeunes filles se gavent, utilisent des médicaments, des artifices pour avoir des courbes rebondies. Cette pratique peut s’avérer être très dangereuse.
Le choix de ces substances a traversé les pays voisins pour se retrouver sur notre marché. Il est possible de trouver dans ce genre de marché qui est sensé offrir le physique de rêve souhaité, «le cube Maggi» qui est utilisé par voie anale pour arrondir les croupes, des injections de sérum du Nigéria, des pommades à base d’herbe qui viennent de la Côté d’Ivoire, comme résultat «effet bobaraba », en passant par les gélules «dafroukoubani» beaucoup consommées par des femmes de chez nous. De plus en plus les femmes qui en ont les moyens vont s’offrir une séance de chirurgie en occident pour avoir une poitrine généreuse et un postérieur rebondi, sculpté, le corps de la chanteuse américaine Beyoncee. Beaucoup de ces produits chimiques sont déconseillés par les médecins. Dans la quête d’un postérieur généreux, certaines dames utilisent des concentrés d’aromates par voie anale, elles l’emploient comme suppositoire ou le liquéfient afin de l’introduire plus facilement par le biais d’une seringue.
Cette pratique peut exposer son utilisatrice à certains dangers entre autres de sérieux problèmes cardio-vasculaires, d’hypertension et de diabète.
Ce qui pourrait expliquer le choix des femmes qui ont opté pour le système actuel de subterfuges qui semble fonctionner et dont les filles raffolent. Elles s’en servent pour se parader fièrement à tel point que celles qui sont naturellement dotées d’un petit « popotin » parviennent à donner l’impression de posséder de gros « popotin »
Cette nouvelle forme de séduction consiste à créer des formes généreuses avec des matières artificielles, portées sous les vêtements. Actuellement il est facile de s’en procurer dans le grand marché ou au long des rails, dans ces lieux les culottes sont cousues rembourrées de chiffons qui confèrent à celles qui le portent une fausse courbe généreuse. La tendance est donnée par beaucoup de vedettes de nos écrans publics. Elles sortent munies de ces «culotini », « formini » : le but recherché est d’avoir l’illusion des hanches et un postérieur rebondi.
Khadydiatou Sanogo