Secret de femme : Les dangers de la mendicité féminine

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La société assimile l’image de la  femme à la fragilité, à l’affection. De ce fait, les gens ont beaucoup de tolérance envers le sexe féminin. Malheureusement de nos jours, bon nombre de femmes profitent de cette situation pour se faire les poches sans se soucier des dangers potentiels.

Le phénomène de la mendicité est très développé dans  notre société. Et chez  la gent féminine, elle prend de nos jours beaucoup d’ampleur et les formes se diversifient. Outre celles que nous rencontrons sur les voies publiques qui défilent entre les engins à deux roues, les voitures,   entre les feux tricolores au péril de leur vie, il existe une autre manière plus subtile de faire la manche.

Dans les rues, les gens sont confondus par les personnes qui réclament de quoi subvenir aux frais d’une ordonnance médicale, d’un complément de transport, de nourriture… En effet, nombreux sont les personnes qui tombent plus d’une fois dans les pièges d’une vieille dame en larmes qui demande le prix de son transport ou l’argent de sa popote de la journée. Seulement après avoir perçu l’argent de sa popote ou le complément de son transport, elle n’emprunte pas le bus comme elle aurait dû le faire. Elle ne fait pas son marché du jour, mais elle continue de jouer la scène avec d’autres personnes. D’autre part,  il y a des bandes d’enfants qui s’agrippent aux passants pour les obliger à leur donner de l’argent. Très souvent, il arrive que le bienfaiteur soit volé par l’un de ses mendiants qui ne sont en réalité que des petits bandits.

L’uniforme d’école permet à certains de soutirer de l’argent aux personnes sensibles. L’astuce est ceci : le faux élève se présente à vous avec un cahier et un stylo en main. Il vous demande de lui donner de l’argent pour pouvoir s’acheter les fournitures, la cause de son renvoi du  cours, ou il vous réclame le prix de sa Sotrama pour se rendre aux cours. Seulement, « le petit délinquant» occupera toute sa journée pour collecter l’argent des passants et il changera de rue, une fois qu’il se fera remarquer dans un quartier.

De petites adolescentes ont également pris l’habitude d’attendrir les citoyens par des pleurs avec des histoires émouvantes sur une l’existence d’une méchante marâtre ou une tante dont elle aura perdu la somme, alors qu’elle devait faire ses achats. Il y a aussi le cas des jeunes filles qui se disent employées de maison et qui auraient  égaré ou cassé un bibelot en valeur de sa patronne et qu’elles se doivent de payer avant la venue de l’employeur. D’autres se présentent en pleurs aux populations et disent vouloir rentrer dans leur village après leur mésaventure : «j’ai fait une année chez ma patronne, elle m’a renvoyée sans un sou lorsque j’ai voulu renter au village..». Ces mendiantes ne sont pas à l’abri des pervers qui profitent et abusent souvent d’elles. Et la conséquence, on la connaît : elles se retrouvent avec des grossesses non désirées et contraintes souvent à l’avortement au risque de leur vie.

Khadydiatou Sanogo

 

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