La cuisine fait partie des tâches d’une bonne maîtresse de maison. Aussi il revient aux mères d’y initier leurs filles.
Il n’est pas du ressort de tout le monde d’être un cordon-bleu mais à défaut chaque femme doit pouvoir se faire une omelette. Comme le dit un dicton, c’est en forgeant que l’on devient forgeron. Malheureusement le nerf de la guerre de certains de nos foyers est que « Madame » ne peut pas mijoter un plat mangeable. Conformément à certaines éducations, les mères habituent les enfants à la cuisine pendant les périodes de vacances.
La fillette joue son rôle de maîtresse de maison avec ses poupées à qui elle donne à manger. Actuellement, la présence d’une jeune fille aux fourneaux n’est plus une exigence pour beaucoup de personnes. Néanmoins, il est embarrassant pour une dame de voir les membres de sa famille refuser ses plats. Pour ceux qui sont habitués à se faire servir, la cuisine est reléguée aux tâches de « la bonne ». Ce qui rend la présence des aides ménagères indispensable, car elles écartent pour un nombre important de femmes le risque de se disputer avec leur conjoint.
Certaines jeunes dames ne prennent conscience de l’importance de la cuisine qu’une fois mariées et installées dans leurs propres foyers. Face à cette situation, cette catégorie de jeune mariée se retrouve couramment en conflit avec son conjoint qui s’attend à ce que sa femme lui fasse un plat mangeable. Il n’est pas rare de voir une patronne se raccrocher aux baskets de son aide ménagère car sans cette dernière, elle devient la risée de son entourage.
Khadydiatou Sanogo
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