Les aides ménagères appelés affectueusement «soldats de l’ombre» jouent un rôle important dans nos foyers dans les centres urbains. La gestion des foyers repose sur la responsabilité de la maîtresse de maison.
Il revient à l’épouse de maintenir son environnement salubre et accueillant. Pour effectuer ces travaux, de nombreuses épouses se font épauler par les aides ménagères plus connues sous le nom de «bonne ou 52 ». Comme leur nom l’indique, elle est la bonne à tout faire dans la maison. De nos jours, les femmes occupent des postes qui les maintiennent longtemps hors de leurs foyers.
Les bonnes sont les premières à se lever et les dernières à se coucher. Elles jouent le rôle de la mère, de la femme et parfois celui du gardien. En effet, une fois engagée, la patronne lui demande de surveiller les enfants, d’aller les chercher à l’école. Ensuite, la bonne court faire le marché et revient faire sa cuisine.
La journée du 8 mars, les femmes leaders étaient toutes au rendez-vous de la commémoration. Seulement il faut reconnaître que la cible de ces festivités était constituée des « intellos, BCBG ». Les aides ménagères n’ont pas eu droit à cette commémoration. Au contraire, elles ont eu plus de travail car Madame qui reçoit ses amies augmente les tâches de la pauvre bonne. Comme pour nous rappeler qu’il y a femme et femme.
Khadydiatou Sanogo
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