Scrutin référendaire du 18 juin : l’appel du président de la transition à la mobilisation populaire

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À Ségou, le 13 juin dernier, le président de la transition a invité les Maliens à faire un vote utile le dimanche prochain lors du scrutin référendaire. Cette visite du chef de l’État a été mise à profit pour expliquer la corrélation entre la sécurité et le développement social et économique. 

L’avenir du Mali se trouve désormais entre les mains des Maliens. Il ne reste plus que quelques jours pour qu’ils jouent les cartes à leur disposition en vue deremettre leur pays sur la bonne voie devant conduire à l’émergence. La préservation de la souveraineté retrouvée du Mali, le 14 janvier 2022, à la suite de la mobilisation historique du peuple malien pour dénoncer les sanctions « injustes, illégales et illégitimes » de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali est un devoir pour tous les dignes fils du pays. 

À quelques jours du scrutin référendaire, annoncé pour le dimanche 18 juin 2023, le président de la transition s’est rendu à Ségou, le 13 juin dernier, pour le lancement des travaux de bitumage de la route Banankoro-Dioro, du Plan national de réponse à l’insécurité alimentaire et de la relance des activités de la COMATEX et de l’UMPP. À cette occasion, il a rencontré les autorités administratives et coutumières de Ségou. Ce fut l’occasion de dévoiler le plan des autorités maliennes en ce qui concerne l’émergence du Mali. 

Les trente années de mauvaise gouvernance ont mis le pays dans un gouffre de laquelle les autorités maliennes se proposent de le sauver. D’où le vaste chantier de la refondation de l’État au terme des Assises nationales de la refondation, tenues en décembre 2021. Si la sécurité figure parmi les priorités des Maliens, c’est parce qu’ils sont conscients que sans stabilité pas de développement social et économique. 

Au service des Maliens, les autorités maliennes,depuis leur arrivée au pouvoir, ont travaillé à redonner à l’armée malienne sa gloire et sa dignité d’antan. Plusieurs équipements militaires de dernière génération ont été mis à la disposition de cette armée en vue de dénicher les groupes armés terroristes où qu’ils se trouvent. 

Le retour de la sécurité oui. Mais il ne faudrait pas perdre de vue le développement économique. Un volet qui permet de lutter contre le chômage et d’assécher pour ainsi dire des sources d’alimentation du terrorisme. 

Selon les précisions du président de la transition, en vue de mieux pérenniser les efforts de sécurisation du pays, il est important de travailler au développement économique du pays à travers notamment l’industrialisation, facteur de créateur d’emploi. Une manière de lutter contre le chômage en asséchant une des principales sources d’alimentation des terroristes : les jeunes désœuvrés.

Cette corrélation entre les différents secteurs pour la relance économique et sociale du pays est ce qui explique l’intérêt tout particulier que les autorités maliennes accordent au développement social et économique du pays. De l’investiture du président de la transition à nos jours, plusieurs unités industrielles nationales ont vu le jour. Des usines de cimenterie à la relance de la COMATEX et de l’UMPP en passant par le projet d’installation des deux usines de filature voire de la relance du trafic ferroviaire, le Mali est en voie de devenir un pays industrialisé dans la sous-région. 

L’objectif des autorités de la transition est d’assurer la souveraineté du Mali dans tous les domaines. Depuis Ségou, le président de la transition a rappelé les trois principes qui guident l’action publique en République du Mali : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérées par le Mali et la prise en compte des intérêts du peuple malien dans les décisions prises.

Pour maintenir ce cap et permettre que la résilience du peuple malien porte fruit, le colonel Goita estime qu’aucun Malien n’a encore droit à l’erreur après trente années de tâtonnement politique. Il n’y a plus de marche arrière possible. Car tous les regards sont désormais tournés vers le Mali, devenu un modèle dans la sous-région. 

Les Maliens doivent donc parachever leur lutte en sortant massivement le 18 juin prochain pour voter en faveur du oui, lors du scrutin référendaire. Selon le président de la transition, dans la construction d’un État, c’est tous les efforts réunis qui contribuent à la réussite du processus. 

Correspondance particulière

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