Des centaines de Maliens ont manifesté samedi à Bamako, à l’appel du collectif “Jogo ni Maya“ et ses partenaires pour faire “pression“ sur le président de la République pour la sanction sociale des personnalités fautives dans l’affaire des marchés sulfureux du gouvernement.
Plusieurs centaines de Maliens, selon les organisateurs, ont participé samedi 6 décembre, à Bamako à une grande marche pour interpeller le président de la République face à l’affaire des sulfureux du gouvernement, notamment l’aéronef présidentiel et les équipements militaires.
Sous le principe de leadership inclusif et de la défense civile de la nation, le collectif Jogo ni Maya a appelé à plusieurs associations à la constitution d’un “front uni” afin de faire une démonstration de force, après les rencontres d’informations sur les marchés.
“Le citoyen malien est en demande pour un Etat plus responsable, comptable et capable de répondre pour la dignité retrouvée, la grandeur de la société restaurée et la croissance économique. C’est pourquoi des associations nées sous la transition de mars 2012 pour assurer une veille citoyenne et stratégique sur le système de gouvernance selon le principe de leadership inclusif et partagé envisagent ce plan d’action de mobilisation sociale pour exiger une sanction sociale contre les personnes impliquées”, a déclaré le coordonnateur général du mouvement, Pr. Abdoulaye Niang.
Il a ajouté que l’action citoyenne s’inscrit dans le sens du test de restructuration du pouvoir selon la nouvelle norme de gouvernance démocratique sous laquelle le groupe de société civile reste au centre du pouvoir sans soumission à la classe politique. “Le principe de leadership inclusif a été testé avec succès, car les tentatives de la classe politique par le biais de leurs associations ou personnes manipulatrices de l’action citoyenne construite autour de la défense nationale ont été très bien gérées pour éviter le désordre et la récupération à haut risque. Le Mali sera le point de départ du relèvement durable de l’Etat dans toute région du monde pour être un Etat plus responsable, comptable et capable de réponse à la demande du citoyen…”, annoncera-t-il, ajoutant que face à la demande du changement, le président élu à 78 % a commis l’erreur de choix de sa première ligne défense visiblement axée sur la famille, proche et amis engagés à développer leurs ressources naturelles.
“Qu’avec la déviation comportementale avérée par rapport à l’intégrité dans l’utilisation de ressources au sein des ministères en charge de la Défense selon la loi 04-051, il est une obligation sous l’action citoyenne de chercher à raffermir la volonté collective pour l’application de la sanction citoyenne aux personnes dont les noms sont cités pour la démission sans délai. Le comportement condamne le succès du mandat pour le changement”, a-t-il fait savoir.
La Coordination nationale de veille citoyenne exige aux personnes citées de prendre l’exemple du secrétaire d’Etat aux Anciens combattants de la France qui a démissionné, il y a deux semaines, lorsque le nom de l’un de ses proches a été cité dans un cas de marché public.
Le coordonnateur du mouvement a réaffirmé que l’action s’inscrit dans le temps jusqu’à la démission des ministres impliqués.
Bréhima Sogoba
ADEMA-PASJ
COURAGE ,C’ÉTAIT LE GRD MAILLON MANQUANT DU CONTRÔLE DE NOS INSTITUTIONS ! si nos PTF n’avaient pas signalé ces dysfonctionnements gravissime de nos gestions publiques, qu’allons savoir ? au moins ils envoient un signal très fort à notre société civile l’intérêt du contrôle ! sans doute c’est le rôle de l’AN , mais malheureusement la politique au MALI est devenue une entreprise de fabrique de patrimoines !
Fily, Camara, Ben Barka………hum Boubeye n’est plus dans le gouvernement.
Please, démissionnez.
Dans un Pays sérieux, les acteurs démissionne ou le chef les limoges comme sanctions administratives…ce qui n’empêches pas la procédure judiciaire.
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