Santé publique : Hypertension artérielle, un tueur silencieux

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La Société malienne de cardiologie (Somacar) a tenu samedi 15 février son premier congrès national au centre international de conférence de Bamako(CICB) sur le thème : l’hypertension artérielle : le tueur  silencieux. La cérémonie était présidée par le président de la société sénégalaise de cardiologie, Dr. Sereigne Abdou Ba.

 

Ce premier congrès de la Somacar s’inscrit dans la droite ligne de créer un espace d’échanges sur les connaissances acquises en matière de la prise en charge de la maladie cardiovasculaire, notamment les facteurs de risque majeurs, qui peuvent entraîner des complications chez les patients tels que des anomalies structurales des artères qui irriguent le cerveau, le cœur, les reins et autres organes, et favorisent le risque d’accident vasculaire cérébral dont le parallélisme des membres inférieurs et l’insuffisance rénale chronique.

 

 

Selon le président de la Somacar,  Nouhoum Ouane, la transition épidémiologique est déjà établie dans les pays en voie de développement. À l’en croire, les maladies non transmissibles, notamment les cardiovasculaires et les maladies métaboliques comme le diabète et les cancers, constituent de véritables armes de destruction massives des prochaines décennies.

 

 

Ces maladies, explique-t-il, représentent les défis du 21ème siècle  et déjà les prévisions de l’OMS projettent 1,5 milliard d’individus hypertendus dans le monde en 2015, dont 150 millions en Afrique sub-saharienne.

 

 

L’impact économique et social de la maladie hypertensive nécessite le plus souvent un traitement à vie, a déclaré le président Ouane. Il s’agit l’occasion pour rappeler que «si l’on peut éviter le VIH/SIDA, en adoptant un comportement décent, par contre, nul n’est à l’abri de l’hypertension artérielle qu’on soit  noir,  blanc, jeune ou vieux et même les femmes enceintes, tous sont concernés par cette pandémie», qu’il qualifie de tueur silencieux.

 

 

Dans l’optique d’amoindrir les dégâts de ce fléau, le président de la Somacar a par ailleurs sollicité l’appui des autorités et les partenaires techniques et financiers, pour organiser des campagnes de sensibilisation et de dépistage des maladies non transmissibles dans les milieux scolaires et estudiantins et dans toutes les structures.

Barké Cissé, stagiaire 

 

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