L’interpellation du Général et son inculpation a suscité la semaine dernière, au sein de la population malienne de vives tensions. Ses admirateurs s’agitent pour qu’il soit libéré sans condition. Et la justice malienne dans cette affaire, s’est engagée dans un bras de fer pour se crédibiliser davantage aux yeux des justiciables. Car la justice n’avait pas de bonne image.
Depuis l’arrestation de l’ex homme fort de Kati, les Maliens dans leur grande majorité sont divisés à ce sujet. Le dénouement de cette instance judiciaire est attendu avec impatience par beaucoup de nos concitoyens.
La justice avait ce défi immense à relever pour pouvoir se crédibiliser aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale. Ces multiples faux bonds, le Général Amadou Haya Sanogo en a fait les frais ce mercredi. Ce qu’il y a le plus à déplorer dans cette affaire, c’est le refus catégorique du général de répondre à la convocation du juge d’instruction Yaya Karambé. Prétextant qu’il est revêtu du statut d’ancien chef d’Etat. Il est vrai que par le passé, la justice malienne a fait l’objet de toutes sortes de critiques. Ce qui a conduit à ternir l’image des magistrats, qui ne rendaient la justice qu’à la tête du client, pardon le fond de poche du client. Comme dit l’adage « les jours se suivent et ne se ressemblent pas ». Retranché dans sa forteresse imprenable à Kati, il ne s’était jamais imaginé qu’un jour il allait se retrouver devant un juge pour répondre de ses actes. L’ironie du sort aura été, selon nos sources, que le chef de file de l’opération était un militaire faisant partie de l’unité des bérets rouges. Il a été ainsi conduit contre son gré devant le juge instructeur du dossier. Toutes choses qui ont suscité immédiatement le mécontentement de ses admirateurs. Avec la non comparution de Sanogo, la justice aura perdu sa face à l’égard des justiciables. Dans le schéma classique de la séparation des pouvoirs, l’interférence d’un des pouvoirs dans les affaires relevant de la compétence d’un autre pouvoir freinera la bonne marche de l’appareil étatique. « Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir » disait Montesquieu dans son célèbre livre L’Esprit des Lois. Tout marchera sur des roulettes si le pouvoir exécutif s’attèle à sa mission à lui assigné, le pouvoir législatif à faire des lois qui correspondent aux aspirations collectives, et la justice à faire appliquer les lois de la République.
Deux poids deux mesures
La justice dans sa démarche actuelle suscite beaucoup de controverse. Les gens ne s’y retrouvent plus. Sa décision ne fait plus l’unanimité au sein de la population malienne. Car, disent certains, ceux qui ne devraient pas échapper à la colère du premier Magistrat du pays, sont les responsables des groupes armés qui ont leur main tachées de sang de nos compatriotes. Pire, les mandats d’arrêt émis par les autorités à leur encontre ont été levés, ceux qui étaient en prison ont été relâchés. Il y a donc deux poids deux mesures. Mais en tout cas, dans une République, quand vous recevez une convocation de la justice, vous êtes tenu de vous y rendre. L’issue de cet entretien préliminaire dépend de ta franche collaboration. L’injustice a fait trop de dégâts dans ce pays, il est grand temps de mettre un terme. Pour ce faire, il faut que chacun à quelque niveau de responsabilité que ce soit s’assume. Le renouveau démocratique du Mali passe inéluctablement par une justice forte, impartiale et responsable. La justice apparait ainsi comme la clef de voûte de la démocratie. Quand elle est juste, toute la société sera sur les rails. La suite de cette affaire marquera le début de plusieurs dossiers chauds.
Boubacar SIDIBE
Les troubles à l’ordre public sont intolérables surtout que les manifestants n’ont aucune raison valable.
Un crime-un procès-une peine===> c’est la marche normale de la république.
Sanogo a commis des crimes====>Il sera jugé et il n’y a aucun moyen pour lui d’échapper à la justice.
Il faut que le gouvernement agisse avec la plus grande fermeté envers ces anarchistes de Kati et les inflige des sanctions exemplaires.
Avec l’élection d’IBK, il faut que tous les maliens sachent que c’est la fin de la confusion et de l’anarchie au sommet de l’État malien.
Il faut que les habitants de Kati s’habituent à travailler à la sueur de leur front au lieu de compter sur la largesse malsaine des voyous comme Sanogo.
La voyoucratie est terminée pour de bon.
Je soutiens à 100% le gouvernement du Mali dans son combat de faire régner l’ordre républicain au Mali.
Que IBK matte les perturbateurs du premier au dernier et de manière exemplaire.
La république ne fléchira pas devant le banditisme.
À bon entendeur salut!
Avec ou sans la comparution de Sanogo, la justice avait déjà perdu sa face à l’égard des justiciables!L’opération Sanya de SBM avait pour seul objectif de “déloger” le général Sanogo pour le livrer aux bérets rouges.Après cette opération, on continue à tirer sur nos ministres à Kidal: ô bè famou ciokodi?Lui Souméïlou désormais milliardaire de la démocratie et qui s’est vu jété par sa propre formation politique l’ADEMA, je ne sais pas pourquoi IBK nomme un traitre comme ministre de la défense!C’est lui SBM qui est derrière tout ce qui arrive aujourd’hui au général Sanogo. 👿 👿
Sambpu,soyez clair ,franc et honnête…que est-ce que la justice Malienne a avoir avec la problématique de Kidal??? A défaut de vous attaquer a IBK,vous vous en prenez aux juges! Continuer à défendre l’indéfendable, a expliquer l’inexplicable,d’excuser l’inexcusable…vous ignorez tout y compris votre propre personne,vos 1249 commentaires dont que de supputations.indigne de la vérité. Sans doute votre Sanogho sera bientôt hôte du pays bas.
TOUS CEUX QUI ENVEULENT A SANOGO SONT DES TORDUS D ESPRIT.
PENSEZ UN PEU A CE QUI SERAIT ARRIVE SI SANOGO N AVAIT FAIT FUIR ATT.
VOUS ETES CHEZ VOUS UN GROUPE D INDIVIDUS ARRIVE POUR VOUS FAIRE LA PEAU QUE FAITES VOUS?
JE COMPRENDS QUE CERTAINS VOLEURS ET PILLEURS DE L ETAT SE DELECTENT DE L ARRESTATION DE SANOGO.AU MALI LA DIGNITE A DISPARU TOUT EST FAUSSE DEPUIS 1975.
REFLECHISSEZ ET REMMETTEZ VOUS EN QUESTION?
LE MALI DES MODIBO JEAN MARIE KONE HAMACIRE
MAMADOU SISSOKO DIBI SILLA DIARRA DE MOUSSA TRAORE
CA N EST FINI.
AU SOMMET DE L ETAT ET DE L ARMEE TRES PEU DE PATRIOTISME ET D ESPRIT DE SACRIFICE PLUS DE LIEN ENTRE LA VALEUR MORALE ET LA DIGNITE .TOUT EST BASE SUR LE VOL LA CORRUPTION LA DEBAUCHE.
POUR REVOIR LE MALI EN STABILITE IL FAUDRAIT PLUS DE DISCIPLINE PLUS DE SACRIFICE ET CROIRE AU DRAPEAU.
MERCI ET QUE LA VERITE TRIOMPHE.
MR.M.B.A.D
SAGONO DOIT ETRE FUSE D4UN COUP PAS DE DIVISION TT LE MONDE SONT CONTE DE SONT ARRESTATION SAUF LES ALPHAFABETE VIVE LA JUSTICE MALIENS
Moi je ne suis pas content de son arrestation je suis un “ALPHAFABETE ?” et toi tu es un illétré-analphabet!Espèce d’Amaldeme-Laga-laga to que tu es!Tu vas mourir avant le général Sanogo. 😉
SAGONO DOIT ETRE FUSE D4UN COUP PAS DE DIVITION TT LE MONDE SONT CONTE DE SONT ARRESTATION SF LES AHLAFABETE VIVE LA JUSTICE MALIENS
Je ne lis pas d’habitude les journaux maliens, mais cet article décrit réellement la société malienne. On dirait que le journaliste est un sociologue. Bravo pour ce professionnalisme qu’on ne retrouve pas dans les autres presses nationales ou internationales. Je vais commencer à lire le Prétoire et surtout les articles de ce journaliste Sidibé
Ce problème de justice ne divise pas du tout les maliens. Si la justice ne se rend pas, on devient tout simplement une jungle où la loi du plus fort est toujours la meilleure. Que deviendraient les victimes innocentes? Vivement la justice pour tous.
La priorité des Maliens restent les criminels rebelles et autres qui eux sont pour la fin du MALI.
Reste plutôt
Si ces actes de Sanogo t avaient touché tu n aurais pas eu cette reaction irreflechie. Tous ces crimes meritent d etre punis. Cependant il n est pas dit que tant que les rebelles ne sont pas arretes tous les criminels du Mali doivent etre laisses libres de leurs mouvements. La justice doit etre rendue quand toutes les conditions sont réunies. Supposons que le mandat soit toujours sur ces gens qui va aller les cueillir dans les grottes la bas? Toi?j en doute fort. Pendant que Sanogo nargait, pillait et tuait les maliens d autres etaient detenus pour de petits delits de rien du tt ca ne vous a pas emu. Maintenant k il l est vous vous plaignez ke les autres ne le sont pas. Comme on le dit chacun a son tour chez le coiffeur si en levant les mandats d arret et en les attirant a bamako on a la meilleure chance de les coincer pourquoi pas? un mandat de depute n est pas une autorisation de tuer et la levee d un mandat d arret ne signifie pas arret des poursuites
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