Sanctions contre le Mali : La FIDH et l’AMDH appellent la CEDEAO à donner la priorité àl’ouverture d’un dialogue avec tous les acteurs nationaux concernés

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Dans un communiqué conjoint qui nous est parvenu en début de la semaine, la Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) et l’Association malienne des Droits de l’Homme (AMDH)  ont appelé à la mise en place « d’un gouvernement de transition dirigé par des civils ».  Aussi, ont-elles appelé la CEDEAO à ouvrir le dialogue avec tous les acteurs nationaux pour la réouverture des frontières.   

Après la CEDEAO, des organisations de défense des droits de l’Homme jouent aussi la carte d’une transition dirigée par les civils. Telle est la position de la FIDH et de l’AMDH qui ont condamné « l’immixtion des forces militaires dans les affaires politiques » et qui ont dénoncé « leurs tentatives de garder le pouvoir».  Elles demandent ainsi la mise en place d’une transition dirigée par un civil. « Nos organisations appellent à la mise en place d’un gouvernement de transition dirigé par des civils », a-t-on lu dans le communiqué.  Ces organisations de défense des droits de l’homme ajoutent : « Nous demandons à tous les acteurs impliqués dans la gestion de la transition d’assurer la stabilité et le bon fonctionnement des institutions nationales, et d’établir un calendrier électoral précis
pour un retour rapide à un régime civil démocratique respectueux de
l’État de droit et des droits humains ».

Dans le même communiqué, le secrétaire général de  la FIDH, Drissa Traoré, a déclaré : «L’instauration de la paix au Mali ne sera possible qu’après l’instauration d’un gouvernement civil et l’engagement de celui-ci à lutter contre l’impunité notamment en traduisant les auteurs de violations graves des droits humains devant la justice ».

Ces organisations trouvent indispensable  d’ouvrir notamment une enquête sur les violences et les meurtres qui ont eu lieuentre le 10 et le 12 juillet pour que la justice soit rendue et pourdonner un signal fort dans la lutte contre l’impunité.

Après avoir demandé une transition civile comme la CEDEAO, ces deux organisations de défense de droits de l’homme ont lancé un vibrant appel à l’institution sous régionale. « En outre, la FIDH et l’AMDH appellent la CEDEAO à donner la priorité àl’ouverture d’un dialogue avec tous les acteurs nationaux concernés afinde rouvrir les frontières pour normaliser les relations avec les paysvoisins, d’établir un calendrier pour les élections, et de trouver unesolution holistique qui priorise les besoins du peuple malien », a indiqué le communiqué.
Quant au président de l’AMDH, Me Moctar Mariko, il a déclaré : « La FIDH et l’AMDH soutiennent le peuple malien dans sa quête dejustice et pour l’établissement d’une paix durable sur l’ensemble duterritoire national ». Cet avocat malien a ajouté : « Nous demandons le respect des droits humains dans le pays, y compris lerespect des droits des femmes et des filles pendant cette phase detransition, et nous demandons à la communauté internationale decontinuer à apporter son soutien au peuple malien ».

Pour ces organisations, la lutte contre l’impunité est un pilierfondamental de la paix et de la sécurité au Mali.

Enfin, elles ont exhorté les acteurs impliqués à soutenir les besoins du peuplemalien et rechercher la vérité et la justice pour les victimes desconflits dans le pays afin de construire une paix durable au Mali.

 

BoureimaGuindo

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4 COMMENTAIRES

  1. L hôpital de Tombouctou manque de matériel et de personnel

    Ou êtes vous pour le droit a la santé?

  2. L Amdh devrait aussi se soucier de la salubrité de nos rues et de la qualité des soins dans nos hôpitaux via des reportages télévisés sur ‘e terrain
    Le droit de vivre ds un environnement propre et saïn et à la santé doit être ses priorités.
    Pour la justice il faut denoncer l absence de suite judiciaire après rapport du BVG

  3. Vous avez raison Mamadou Nomoko ils sont des traîtres et des hypocrisies 7 de malgouvenance et 30 ans de corruption où ils sont ?.

  4. C’est leur rôle de condamner l’immixtion des l’armée sur le terrain politique . Pourtant elles étaient toutes présentes au Mali durant les 7 ans d’IBK au pouvoir . Autrement dit , ceux qui condamnent doit avoir le courage et l’honnêteté de dire que le Mali appartenait à la famille d’IBK et son clan. Meme après cette transition , celui qui sera élu, s’il agi comme IBK l’esclave, l’armée reviendra encore . Je ferai l’économie d’énumérer les souffrances du peuple , connues du monde entier , mais je dis qu’IBK devrait mal partir que ça. Il est poursuivable pour des crimes et délits commis par lui-même, les membres de sa famille , de son clan etc.. plus grave , il peut même être poursuivi pour haute trahison : au service de l’impérialisme français, c’est bien lui qui a aggravé la crise multidimensionnelle que notre pays a connu. C’est encore lui qui a armé les milices privées au centre du pays. C’est encore lui qui a vendu le nord à la France , tout ça pour de maintenir au pouvoir . Vraiment foutez nous la paix . Les maliens dans leur écrasante majorité saluent le coup d’Etat du despote et son clan .

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