Face au silence assourdissant des autorités sur le danger qui plane sur le marché de Médine, le président du collectif des associations de Bamako (Caba) interpelle le gouvernement et déclare qu’il le tiendra responsable d’un drame.
Selon Sambou Fané, un constat crève les yeux : au marché de Médine, des vendeuses de légumes sont assises en plein milieu du nouveau goudron comme si de rien n’était. Ces vendeuses, à l’en croire, ont frôlé plusieurs fois la mort par accident. Se sentant interpellé, le Collectif des associations de Bamako a aussitôt saisi les autorités en précisant le danger qu’encourent les usagers de l’axe allant du Commissariat du 3e arrondissement à la rue Nelson Mandela, appelée rue Achkhabad.Fané a indiqué que le collectif a informé la mairie de la Commune II qui en a rejeté la responsabilité sur la mairie du district. Approchée, la mairie du district a orienté le collectif à la direction nationale des routes.
Las des va-et-vient, le collectif a finalement saisi la ministre de l’Equipement et du Désenclavement, Seynabou Diop, à travers une correspondance le 8 juin 2017 avec ampliation à la Primature et à tous les services concernés pour qu’ils prennent des dispositions en vue de la libération définitive de cette route qui affecte la fluidité de la circulation.
Malgré ses tentatives, le président du Caba a souligné que les autorités n’ont pas pipé mot. D’où la colère de M. Fané qui parle une négligence par les autorités d’un danger permanent.
Zoumana Coulibaly
Dites aux vendeurs de quitter la route et de rentrer dans le marché.
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