Plus d’une vingtaine de pays africains, dont le Mali, ont participé à la quatrième édition du salon international de la sécurité intérieure et de la défense, environ 130 exposants dont 25 pays africains et 2.000 visiteurs. Ce salon qui s’est tenu dans la capitale ivoirienne du 24 au 26 janvier vise à apporter des réponses aux défis sécuritaires auxquels fait face le continent, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. Le thème retenu pour cette 4e édition était : «Afrique, protégeons notre développement : vers une approche intégrée».
Selon les initiateurs du salon, Shield Africa se transforme et devient désormais un salon biennal de sécurité intérieure et de défense. Il a pour seul but de devenir le carrefour où se réunissent les africains utilisateurs publics et privés des produits et solutions de sécurité et de défense ainsi que les industriels du monde entier.
Les temps forts du salon ont été l’initiation des ateliers, de villages d’expositions, les démonstrations opérationnelles, les tables rondes et conférences-débats. L’occasion était toute trouvée pour le pays organisateur de dévoiler son expertise et son modèle de lutte contre la cybercriminalité.
M. Abdoul Aziz Mangané, opérateur économique malien qui a participé à ce salon n’a pas caché sa satisfaction. Il s’est notamment “réjoui des avancées de la technologie qui permettent d’assurer la sécurité et la défense de l’Afrique”.
Rappelons que ce salon part du constat que l’Afrique affronte d’importants enjeux économiques liés à sa croissance, à ses richesses en ressources naturelles et au développement très rapide de sa population.
A l’horizon 2050, le continent sera peuplé de plus de 2 milliards d’habitants dont plus de 50% en zone urbaine. L’insécurité sous toutes ses formes est un frein au développement de l’Afrique.
Ramata Tembely