Le maire de la commune II Cheick Aba Niaré accuse du retard dans le payement des salaires de ses employés. Au moment où nous bouclions ce journal, les employés n’avaient pas mis la main sur leur salaire du mois de juin 2018. Un doigt accusateur est pointé sur la gestion peu orthodoxe des biens fait par le maire serait la cause
Tout travail mérite salaire dans un temps prescrit, a t’on coutume de dire. C’est un droit légitime durement acquis. Personne n’a surtout à déroger à cette règle préétablie depuis des millénaires. Tel est loin d’être le cas à la municipalité de la commune II dirigée par Cheick Aba Niaré. Il aura sans doute acquis le poste de maire sur un plateau d’or sans transpirer, c’est pourquoi de jour en jour l’élu du RPM s’illustre par l’incompétence avérée dans l’exercice de sa fonction. On se souvient de l’état d’insalubrité des écoles de sa commune le jour de la rentrée scolaire. A cette occasion une vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux. Il y’a quelques mois son nom est apparu dans la vente de parcelles appartenant à des tierces personnes sises à Niarela extension.
Comme si cela ne suffisait pas, aujourd’hui, les employés municipaux de la commune II du district de Bamako ne savent plus à quel saint se vouer pour rentrer dans leur droit le plus légitime, le salaire. Le hic est qu’on ne le dit pas le fonds du problème, ce qui fait susciter une grosse colère chez certains travailleurs. Pendant que le maire se la coule douce, les travailleurs broient du noir. Autre motif de colère des employés, l’entretien des gros porteurs n’est pas réalisé comme avant. Deux camions sur cinq roulent actuellement en conséquence une majorité de chauffeurs sont en chômage technique et Aba s’en cure. Pis, il n’a point d’égard pour ses employés. A peine il leur adresse le bonjour par courtoisie en leur regardant de haut. Aujourd’hui les employés regrettent amèrement le départ de l’ancien maire Youssouf Coulibaly qui entretenait de bonne relation avec tous ses collègues de travail peu importe le poste à occuper. Pour cet habitant très proche du dossier, depuis le début de son mandat, le maire Cheick Aba Niaré ne cesse de montrer ses limites.
Issu du quartier populaire de Niaréla, M Niaré est un ancien magasinier à l’Assemblée nationale. Son ascension politique semble l’étourdir complètement. Dès lors redevenu maire il semble pousser des ailes se croyant voler au-dessus des bipèdes.
Il est grand temps que le maire prenne ses responsabilités et se ressaisisse dans le bon sens. La vie des salariés et de leur famille dépend largement de leur salaire. Quelle faiblesse pour un Maire qui vole plus haut que ses ailes. Si rien n’est fait dans un bref délai, une réaction de la part des employés municipaux n’est pas à exclure dans les jours.
Affaire à suivre
Abdourahmane Doucouré