À l’instar du reste du monde, le Mali a célébré hier mardi la fête de la saint-valentin communément appelée « fête des amoureux. » Ce jour-là, les uns et les autres ont coutume d’offrir à leurs compagnons de rêve des cadeaux ou de leur formuler des vœux affectueux. Quoi de mal à cela si ce n’est le sens qu’on lui donne. À l’origine, Saint-Valentin, ou patron des amoureux, est un prêtre exécuté par les Romains le 14 février 270.
À cette époque, l’empereur romain, Claude II, trouvait que ses soldats n’étaient pas performants car certains se souciaient trop de leurs familles sur le champ de bataille, et d’autres encore ne voulaient pas abandonner leurs familles. Sous prétexte de ménager les forces des hommes en âge de combattre, il prit une mesure radicale, il abolit purement et simplement le mariage. En tant que religieux, Valentin s’opposa à cette situation. Alors il invitait les jeunes fiancés en secret pour recevoir de lui la bénédiction du mariage.
L’empereur, ayant eu vent de cela, le fit emprisonner. Juste avant sa décapitation, il offre des feuilles en forme de cœur à Augustine, la fille de son geôlier à qui il s’était pris d’amitié et à qui il avait redonné la vue. Ce cadeau était signé “Ton Valentin”. C’est en souvenir de cette épisode dramatique que serait issue la coutume de s’envoyer des messages à l’occasion de la Saint-Valentin.
Le valentin et sa Valentine devaient s’offrir en secret des petits cadeaux comme des poèmes imprimés et se faire des galanteries comme des échanges de mots d’amitié. La Valentine désignait, à l’origine, le message d’amour ou d’amitié que l’on s’envoyait à l’occasion de la Saint-Valentin. Même les oiseaux sont concernés, certains comme la perdrix migrent à la mi-février considérée comme le début de la saison des amours.
Avant la Saint-Valentin existait une fête païenne célébrée à la mi-février appelée les Lupercales romaines où les hommes tiraient au hasard le nom d’une jeune fille qui lui était assignée pour toute l’année. Cette fête païenne fut interdite par le pape en 496, mais il prend soin de choisir Valentin comme patron des amoureux et décrète le 14 février jour de sa fête. La légende raconte que la Saint-Valentin n’a été instituée par l’Église que pour contrer les fêtes païennes et montrer la contradiction qu’il y a entre la foi chrétienne et la célébration païenne des Lupercales.
Vue sous l’angle religieux, nous ne voyons rien de mal à célébrer une telle fête ce qui est préférable à une union sans mariage qui est condamnée par le christianisme et l’islam. C’est l’excès qu’on en fait qui doit-être condamné. Cela en ayant des contacts physiques même entre mariés pour CÉLÉBRER UNIQUEMENT ce jour, ou pire encore avant le mariage, ce qui constitue un très grave péché. Bonne fête les amoureux.
Séran SACKO
le mali est un pays laic et non musulman et l’exercice de la liberté de culte ne doit jamais amener l’état à empêcher une autre personne de choisir sa vocation de culte et pensées (religieuses, philosophiques..) dès lors que l’exercice de ses choix ( culte et pensées) ne troublent pas l’ordre public établi. Ces soi-disant musulmans qui drague la femme d’autrui, qui mentent pour avoir de l’argent, qui dérèglent les balances les mesures de poids et de volume pour se faire de l’argent.
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