S’il y a un phénomène qui gagne en popularité au Mali aujourd’hui, c’est bien cette malsaine entreprise par certains compagnie d’assurance qui vise à trainer les honnêtes citoyens de leur processus d’indemnisation. Le temps est plus que jamais venu de mettre de l’ordre dans la gestion controversée des compagnies d’assurance qui constitue de nos jours, une véritable bombe à retardement.
S’il est vrai que la roue de l’histoire tourne et que personne ne peut l’arrêter, il est grand temps de mettre un terme définitif à certains comportements qui sont de nature à escroquer sans état d’âme et au mépris de la loi des paisibles citoyens qui ne demandent qu’à être mis dans leurs droits. Le feuilleton financier qui met en scène Saham assurance et la dame Djeneba Kontao a fait couler beaucoup d’encre, de salive et d’énergie. Il continue de défrayer la chronique au point où les gens se demandent si on en connaitra un jour l’épilogue.
Lorsqu’on analyse dans le fond et dans la forme le silence coupable adopté comme règle de conduite par les responsables de Saham assurance dans le cadre de la résolution de ce bras de fer hautement complexe et délibérément entretenue par des individus piqués par le virus de la mauvaise foi. La démarche de Mme Djeneba Kontao est pédagogique. Elle vise à situer les responsabilités dans la gestion de ce tintamarre financier en vue d’un heureux dénouement.
Pourquoi Saham traine les pas dans le processus de règlement définitif de ce problème ? Telle est aujourd’hui la question qui taraude les esprits.
Douze ans après son accident, la compagnie Saham assurance traine les pieds dans le processus d’indemnisation de Djènèba Kontao et cela malgré les dispositions du code CIMA… Elle déclare se battre jusqu’à la dernière goutte de sang pour obtenir réparation des préjudices !
Après avoir été consultée par le médecin expert de la compagnie afin de déterminer la nature des préjudices moraux et esthétiques encourus, la dame Kontao court inlassablement derrière son indemnisation et cela malgré les dispositions du code CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance) en la matière. Laissée pour compte depuis plus de douze ans par la compagnie d’assurance Saham, madame DjenabaKontao croupit sous le poids de la maladie, de la misère, de la tristesse et de la désolation. Ne sachant plus à quel saint se vouer, elle attend impatiemment les frais d’indemnisation auxquels elle a droit pour reprendre ses activités commerciales. Après avoir approché la presse à qui, elle a raconté sa mésaventure, son avocat l’a abandonnée en plein chemin. Selon des informations qui nous sont parvenues une grosse somme a été proposée à ce dernier pour laisser la bonne dame à son propre compte. Aux dernières nouvelles elle s’est confié à un autre avocat qui vient d’assigné l’assurance Saham en justice pour insatisfaction. De l’avis de plusieurs médecins le traitement de ses troubles trophiques va nécessiter des soins parfois avec une répercussion sur sa vie active.
La bonne dame est au bord du désespoir. Elle déclare se battre jusqu’à la dernière goutte de sang pour obtenir réparation des préjudices causés et elle continuera à dénoncer avec véhémence tous les actes indélicats posés par l’Assurance Saham. Au regard du cas de la dame Djeneba Kontao et autres, tout porte à croire que Saham Assurance présent dans 29 pays est devenu une vraie « mafia » organisée et entretenue par certains de ces cadres enracinés au sein de la compagnie pour siphonner les clients et s’enrichir de façon exponentielle.
Après avoir attendu impatiemment les frais d’indemnisation auxquels elle a droit, la dame Kontao assigne Saham assurance en justice. A suivre donc …
La révélation