Safiatou Traoré, pdte du parti SYNOUMA à propos de la crise dans le centre : « Ils veulent nous diviser, nous devons être vigilants pour déjouer le piège »

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A l’espace ‘’Manège de Lafiabougou’’, samedi après-midi, le parti de la Synergie pour un Nouveau Mali (SYNOUMA), a tenu un meeting d’information et de sensibilisation sur l’amalgame entretenu autour de la crise dans le Centre. L’évènement présidé par la présidente de SYNOUMA, Safiatou Traoré, a enregistré la présence de plusieurs personnalités et des militants fortement mobilisés.

« Le parti Synouma dit non à l’amalgame ». C’était le thème de cette rencontre avec comme objectif d’éclairer la lanterne de l’opinion publique nationale et internationale sur le fond de la crise dans le centre du Mali.

Le ton de la cérémonie a été donné par l’exécution de l’hymne national du Mali. Cela a été fait par une dizaine d’enfants, dont l’âge varie entre 7 à 12 ans. Suite à cela, l’artiste Djeneba Seck, a émerveillé le public par une belle prestation, pleine d’enseignements.

Au chapitre des interventions, le bal a été ouvert par le président du parti Socialiste pour le Développement et le Renouveau (PSDR), Amadou Sidibé.

Dans son intervention, M.Sidibé, a déploré la situation d’insécurité qui sévit actuellement au centre du Mali. « Aujourd’hui, le parti SYNOUMA, fait preuve de patriotisme et de maturité intellectuelle en organisant ce meeting d’information et de sensibilisation de ses militants » a-t-il déclaré.

Selon le président du PSDR, loin des critiques stériles, le parti SYNOUMA, a préféré posé des actes concrets pouvant contribuer à la résolution de la situation. C’est de cela, dit-il, dont le Mali a besoin en ce moment.

A sa suite, son collègue Ousmane Baba Kané, a porté également son regard sur la situation dans le centre du Mali. Ce dernier, a beaucoup plus développé le concept de la paix. « La paix est fortement menacé au Mali » a-t-il déclaré.

Partant d’un constat, il dira, qu’il suffit tout simplement d’ouvrir son poste radio ou téléviseur pour se rendre compte de l’état de la dégradation de la sécurité au Mali. Face à de telles informations, une seule question vient à l’esprit, dit-il : « Est-ce que la paix est encore possible ? ». Par rapport, à cette interrogation, il répondra par oui. Car, dit-il, le Mali est un pays béni.
A son tour, la présidente de la SYNOUMA, a décrit d’une part la situation sécuritaire dans le centre dans son vrai contexte et d’autre part, proposé d’éventuelles solutions de sortie de crise.

« Le Peuple malien est meurtri par ces carnages à répétition » a-t-elle lancé.
Sans langue de bois, Safiatou Traoré dira que des milices sont créées et dotées d’armes de guerre, dans le seul but d’enflammer la situation. « Le pays va mal » a-t-elle fait savoir. Cependant, elle dira que les Maliens doivent comprendre que la situation actuelle du Mali, mérite une attention particulière de tout un chacun. « Ce n’est plus une affaire d’IBK ou de Boubeye, mais une affaire du Mali » a-t-elle précisé.

Selon elle, dans le centre du Mali, des personnes pour leur seul intérêt veulent faire croire aux maliens, qu’il existe une guerre ethnique. « Il n’y a pas de guerre entre ethnies au Mali » a-t-elle insisté.

D’un ton clair, elle a souligné à ses militants, qu’il revient au peuple en ces moments de prouver sa maturité en déjouant le jeu de l’amalgame. « Ils veulent nous diviser, nous devons être vigilants pour déjouer le piège » a-t-elle martelé.

A noter qu’une minute de silence a été observée à la mémoire de toutes les victimes de cette crise multidimensionnelle au Mali.

Par Moïse Keïta

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