Sadiola, Sitakili et Dialafara : Chômage des jeunes et insécurité au cœur des débats

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Le Collectif de trois communes de la région de Kayes Sadiola, Sitakili et Dialafara, en collaboration avec la Coalition internationale des sans-papiers et migrants (CISPM), a organisé jeudi dernier à la Pyramide de souvenir une conférence débat. Le chômage des jeunes, l’insécurité et la construction d’une route Kayes-Kéniéba communément appelé la route de l’or étaient au centre des échanges.

La conférence débat était animée par le représentant de CISPM, Fily Dabo Sissoko. Elle a permis de réunir les jeunes des trois communes de la première région. Il s’agissait pour les riverains de la route d’or à travers cette rencontre de manifester leurs ras-le-bol.

Selon les organisateurs, les autorités dédaignent la prise en compte de leurs doléances à savoir la construction d’une route axe Kayes-Kéniéba, l’insécurité dans la zone, le chômage des jeunes et plusieurs autres difficultés qui minent leurs localités.

“Nous avons toutes les peines du monde. Sans route, il ne saurait y avoir de développement ou de sécurité. Beaucoup de jeunes sont au chômage dans notre localité alors qu’il y a des entreprises de mines”, a protesté M. Dabo.

Les membres du Collectif des trois communes doutent de la bonne foi du gouvernement qui, selon eux, le Mali est le troisième producteur d’or du continent. Doter les zones minières d’infrastructures adéquates contribuerait sans doute au développement et à lutter contre le chômage des jeunes.

Selon le président de la Coordination pour le développement des cercles de la région de Kayes, Tibou Fayinké, la Capitale des rails doit être dotée d’une école de mines. “Cela réduirait le taux de chômage des jeunes et les inciteraient à rester au pays. La lutte contre l’immigration serait impossible, si les jeunes ne savent pas quoi faire après les études”, a-t-il affirmé, ajoutant que l’aventure est le dernier espoir d’un homme.

Zié Mamadou Koné

Stagiaire

 

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