Ces œuvres retracent les horribles scènes d’Aguel’hok, les exactions commises au Nord par des bandits armés, rendent un vibrant hommage au Capitaine Sékou Traoré et se terminent quand même par une note d’espoir.
Des mains coupées, une femme fouettée, Al Farouk, le cavalier protecteur de la ville de Tombouctou dont la statue a été détruite par les djihadistes, les six otages français enlevés par des djihadistes…C’est, entre autres, ce qu’expliquent les œuvres du peintre Abdou Ouologem. Dans cette bataille artistique d’une dizaine de tableaux, l’artiste peintre retrace la tragédie de Aguel’hok magnifiant les soldats tombés sur le champ d’honneur, les soldats ressuscités par la bravoure et l’exploit des héros modernes incarnés par le sacrifice ultime du Capitaine Sékou Traoré et ses compagnons d’armes dont le sang s’inscrira de manière indélébile sur notre drapeau et remplira les pages des ouvrages de l’histoire des guerres du Mali. A travers ses tableaux, le peintre ne fait pas de concession : il lève le voile avec des matériaux uniquement locaux. A travers ses œuvres, l’artiste peintre décrit les instants de douleur où l’atrocité et la cruauté vont au-delà de l’entendement, les profondeurs d’une réalité triste et violente effleurant les limites du chaos et de la désolation, avec leur cortège macabre de vies sacrifiées, de corps violés et mutilés, de destructions de patrimoines…
Le Directeur national de l’action culturelle, Kora Dembélé, a jugé que ces œuvres sont explicites en ce sens qu’elles parlent et communiquent. Selon lui, cette exposition est non seulement fois un hommage à nos forces armées, mais elle révèle aussi, les atrocités et autres barbaries commises au Nord par les bandits armés. Aux dires de Lassana Igo Diarra promoteur du Centre culturel « La Medina », la date du vernissage de ces œuvres du peintre (17 janvier 2013) n’est pas un fait du hasard car cela fait exactement un an que le Mali est victime d’agressions terroristes au Nord. Mais l’état d’urgence en vigueur dans le pays est une coïncidence de leur agenda, explique-t-il avant d’informer qu’en initiant cette exposition, leur dilemme a été de trouver le nom qui épouserait le mieux cette démarche artistique engagée et qui contribuera à faire passer le message qui sied le mieux à la Nation malienne et au monde, surtout en ces moments graves que traverse notre pays. Ces œuvres sont exposées à «La Médina » depuis le 17 janvier.
Salimata Fofana
Florence Cassez est libre.
Je me joins à joie des français.
Vive la justice.
et c’est quoi la medina?
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