Suite au saccage de la Maison de la Presse par certains jeunes malintentionnés cherchant à perturber le point de presse tenu le 20 février 2023 dans les locaux de la dite structure, la Coordination des organisations de l’Appel du 20 février 2023 pour sauver le Mali, initiatrice dudit point de presse a émis le vendredi 24 février une plainte devant le Tribunal de Grande Instance de la Commune 2, contre Salif Diarra et autres.
Cette plainte a été portée auprès du Procureur du Tribunal de Grande Instance de la Commune 2 par la Coordination des organisations de l’Appel du 20 février 2023 pour sauver le Mali. Dans laquelle, elle a rappelé que les partis politiques et organisations de la société opposés au projet d’élaboration d’une nouvelle Constitution par la Transition et favorable au respect du chronogramme de la Transition, a organisé le lundi 20 février 2023 un point de presse à la Maison de la Presse au cours duquel un appel a été lu en Français et en Bambara. Et de poursuivre, qu’en plus de très nombreux journalistes, des militants et sympathisants des structures concernées ont pris part à cet évènement. Et d’indiquer que vers la fin de l’activité une foule de plusieurs dizaines de jeunes surexcités, dont certains drapés d’une banderole à l’effigie d’Issa Kaou Djim, un des organisateurs, avec des propos qui lui étaient hostiles comme « manipulateur », majoritairement munis de trompettes (vuvuzelas), ont fait irruption dans la salle. De continuer, qu’au même moment, des affichettes faisant l’éloge de certains responsables de la Transition comme les Colonels Assimi Goita et Modibo Kone étaient visibles.
Aussi, dans cette plainte, la Coordination a mentionné que malgré le bruit strident des vuvuzelas, les organisateurs ignorèrent les envahisseurs, qui ont donc entrepris de se diriger vers le présidium. « C’est ainsi que des militants les ont contenus en leur parlant et leur demandant de sortir. A la porte de la salle, ils ont jeté des chaises sur ceux qui les accompagnaient vers la sortie avant d’aller se renforcer et revenir casser, dans une violence inouïe, divers matériels et briser les vitres de la porte de la salle de conférence y compris avec des projectiles » développe la coordination de l’appel du 20 février. Et d’ajouter qu’ils délaissèrent derrière eux un spectacle désolant (vitres cassés, chaises et matériels de reportage endommagés ou brisés), un militant blessé. Que toute la scène s’étant déroulée sous les projecteurs des caméras, certains vandales cagoulés ont été identifiés comme le nommé Salif Diarra, Secrétaire adjoint du Comité AEEM de la Faculté de Droit Public(FDPU) dont certains forfaitaires appelaient ‘’le Commandant’’, qui seul, pouvait mettre terme à cette violence. Et d’ajouter que le nom d’Aïché Baba Kéita de l’association dite ‘’Forsat Civile’’ a été évoqué comme ayant commis les jeunes de la faculté pour ce forfait. Et qu’aussi, le nommé Salif Diarra est jugé proche de l’actuel secrétaire général de l’AEEM supposé bénéficiaire des faveurs d’un certain milieu proche de certaines autorités de la transition.
Et de dire qu’enfin : « deux jeunes parmi les assaillants auraient été aperçus avec des pistolets ».
Pour la Coordination des organisations à l’Appel du 20 février 2023, pour sauver le Mali, les faits ci-dessus sont extrêmement graves , car caractérisant parfaitement l’association des malfaiteurs (faits criminels), coups et blessures volontaires, violences et voies de fait, dommage volontaire à la propriété d’autrui et troubles graves à l’ordre public.
«C’est pourquoi, les responsables de la Coordination des organisations de l’Appel du 20 février 2023, par la présente , vous dénoncent les faits, mieux, portent plainte contre Salif Diarra sus identifié et tant d’autres dont vous n’aurez aucune peine à identifier aux moyens des nombreuses vidéos existantes, de même que leurs commettants », a précisé ladite coordination dans sa plainte.
Adama Tounkara