maliweb.net – L’abrogation d’une loi caduque est et demeure un témoignage du respect du droit commun par le législateur. Autrement dit, lorsqu’une règle de droit ne reflète plus les réalités socio culturelles d’un pays; son application devient en effet un aspect perturbateur de la cohésion qui règne au sein d’une société.
Cela n’en demeure pas moins pour certaines de nos coutumes et traditions qui ont joué par le passé un rôle important dans l’harmonie et la symbiose de nos sociétés, mais qui font de nos jours l’objet d’énormes problématiques.
Notamment la tradition selon laquelle l’épouse de l’ainé défunt revient de droit au jeune frère est une pratique qui au paravent a contribué à la synergie des actions familiales devient actuellement une véritable source de conflit social.
Cela va de soi pour le cas de notre sœur Goundo, une jeune dame soninké de la trentaine originaire de la région de Kayes, qui se retrouve mariée à deux frères tous deux vivants.
Les faits remontent à quelques années, la petite Goundo qui au moment des faits devait avoir 14 à 15 ans a été obligée d’abandonner l’école par crainte révérencielle pour se marier à Djagly, aussi de la même zone et aventurier en Centre Afrique.
Le mariage consommé, au bout de 6 mois le mari décide de retourner aux affaires dans son pays de résidence alors que la nouvelle mariée est enceinte de quatre mois environ. Djagly après un an retourne voir sa femme et sa petite fille durant quatre mois.
Quelques temps après son second départ, la triste nouvelle tombe au village, que le jeune Djagly qui a été victime d’une patrouille des forces armées centre africaines, n’a pu supporter les conditions de détention.
Goundo avec sa fille de deux ans et demi devient veuve très jeune.
Au terme des quatre mois et dix jours d’abstinence, la famille et la belle famille de la jeune dame décident alors que la veuve revienne de droit à celui qui suit Djagly le défunt.
Un second mariage qui permettra à Goundo de reprendre une vie normale et poursuivre sa maternité.
Deux maternités en plus de la première font de la dame, une mère de trois enfants dont deux filles, un garçon.
Cette union met de la lueur dans la vie de la jeune dame jusqu’au jour où le jeune couple en plein sommeil se fait réveiller dans la nuit par le bruit de la porte.
A la grande surprise de tous, c’est Djagly le grand frère qui frappe à la porte de sa femme.
Entre un mélange de choc et joie, le dilemme s’empare de la maison et la jeune dame plonge dans les larmes.
Quelle solution?
– Sachant que le silence de Djagly n’était pas volontaire à cause de son incarcération,
– Sachant que c’est par amour fraternel que le jeune frère a pris l’épouse de son frère ainé.
M. K. DIABATE (maliweb.net)
LES LARMES DE GOUNDO EN DISENT LONG. LE GRD-FRERE DOIT NON SEULEMENT CEDER ET EN PLUS FELICITER SON JEUNE FRERE D’AVOIR REDONNE ESPOIR A GOUNDO QUI POURAIT ETRE AJOUTEE A LA LISTE DES FEMMES …DIEU MRECI L’ACTE DU JEUNE FRERE NOUS A EPARGNE DE TOUS CES DEGATS.
Trop bizarre mais si la femme avait voulu au depart prkw pas? Le choix appartient a la femme car ce n est certainemt pas un objet que l on herite c une personne avc des sentimts.les enfants ds tt sa?ils st couz.en meme temps frere et soeur…….:-! 😆
C’est une pratique qui fait parti de la culture du Mali et la majeur partie des maliens grandissent dans cette optique mais je crois que le choix est aussi donné à la femme. Si elle veut toujours rester dans la même famille et que le défunt a un jeune frère qui peut l’épouser alors quoi de mal???? Dans le cas ci-dessus, le grand frère doit prendre une nouvelle femme aussi simple et refaire sa vie. Je crois que c’est la solution la plus gérable 8)
Vs savez que cette pratique est très humaine c’ est la difference des grandes civilisations . étant donné que la ” veuve” a le libre arbitre du choix entre : le partir et le rester . il ne sagit pas de contrainte. Elle se rémarie en titre symbolique . imaginez parceque éprouvée pousser une femme à la sortie qui aurai aimé rester . c’est du scandale .vive le ” maliba” dans sa diversité .c’ est de la tolerance bref : c’ est le savoir vivre .
La polyandrie… c’est lorsqu’une femelle s’accouple avec plusieurs mâles. On trouve cette pratique dans plusieurs peuplades : au Kasaï, au centre du Nigéria, en Amérique au Paraguay, en Asie au Bhoutan…
Où est le problème ?
Au guidimakha… au guadjaga… dans le soroma… dans le djafounou… un peu partout d’ailleurs au Mali… la femme peut être donnée en secondes noces au beau-frère… lorsque le grand frère décède. Mais cela n’est jamais une obligation. 😯
Un peu de respect pour notre culture… “cas-même”… 😉
En occident… les hommes se marient avec des hommes… les femmes épousent des femmes…
Nous on ne dit rien… 🙁
Alors… pourquoi le petit frère ne peut pas épouser la veuve de son grand frère ? … 🙁
Il faut arreter ces pratiques qui font de la femme des objets a heriter tout comme l’argent et le betail des defunts, c’est de la barbarie pure et simple et je ne sais meme pas comment on peut se marrier la femme de son frere vivant ou mort, c’est une pratique caduqe et degradante pour la femme.
Mr: le président de la république (IBK) a eu raison de se méfier sur toute la ligne.
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