L’orpaillage, cette pratique légendaire en pleine renaissance au Mali attire chaque jour des centaines de jeunes ruraux. En plus de ceux-ci, il enregistre également des professionnels qui abandonnent leur métier en plein jour au profit de ce secteur, jugé rentable. Un secteur qui menace de nos jours celui de l’agriculture dans notre pays.
L’orpaillage attire chaque jour des centaines de jeunes à la recherche d’une vie meilleure. Autrefois, c’était un secteur réservé aux jeunes ruraux, mais on enregistre ces dernières années l’adhésion d’autres couches comme des commerçants, des enseignants, des jeunes diplômés sans emploi et même des élèves qui commencent à abandonner le banc au profit de l’orpaillage.
S’y ajoutent les servantes qui investissent également ces zones d’orpaillage innombrable provoquant une rupture dans les grandes villes. C’est un véritable marché qui se constitue autour de ses sites aurifères où chacun tire son épingle du jeu comme il peut.
L’afflux des jeunes vers l’orpaillage est surtout précipité par la crise multiforme que traverse notre pays avec ses effets collatéraux, la monté croissante du chômage et la vie chère dans les grandes villes. Le départ des jeunes ruraux vers les sites d’orpaillage menace beaucoup de secteurs. Sur de grands chantiers, on signale la problématique des ressources humaines.
L’agriculture serait la première victime. Et pour cause. La plupart des villages se vident de leurs bras valides. Ils s’en inquiètent à quelques mois de l’hivernage. Il y a lieu de réformer au plus vite ce secteur au risque de voir s’installer la famine dans notre pays.
D’après des témoignages recueillis, les habitants des sites d’orpaillage sont surtout confrontés à des problèmes d’hygiène, de santé et d’accès à l’eau potable. Le taux de mortalité est surtout lié, témoigne un habitant, à l’absence d’eau potable disponible et des produits chimiques utilisés même dans la cuisine.
A noter que cette pratique légendaire dans notre pays menace de plus en plus l’activité des industries minières et des villages qui abritent les différents sites, qui font l’objet d’interminables menaces et d’attaques de la part des orpailleurs. La dernière en date est l’incident qui a causé la mort de plusieurs Maliens sur un site au Burkina Faso.
Ousmane Daou
Cet article est important bien que les gens ne le prennent pas au sérieux à l’office du Niger aux alentours de bko les jeunes sont partis , personne ne travaille la terre nous sommes à la phase de préparation des champs pour l’hivernage aucun bras valide n’est la.
Autrefois c’était les ruraux, aujourd’hui ce sont les citadins……. Ca veut dire que la galère gagne les villes!!!!!!!!!!!!
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