Il était vraiment temps de sortir le Mali de ces flous et ces verbiages creux. Tout était pourtant bien parti, lorsque les cinq colonels en tête de la Transition, donnaient toutes les assurances d’un peuple uni et solidaire. Eux-mêmes, en parfaite harmonie. Eten évoquant la question de la Transition, ils martelaient sur la nécessité du retour à l’ordre constitutionnel normal.
En vérité, jusqu’à la date de la nomination du Premier ministre de la rectification, la Transition n’avait aucun problème avec les partenaires du Mali, ni avec le monde entier. Certes, la Transition était sous le poids de condamnation de principe, mais pas sous les véritables sanctions.
En effet, les partenaires attendaient de la part des autorités de la Transition rectifiée, le respect du délai de 18 mois, conformément à la Charte de la Transition souveraine. C’est vrai que les énormes difficultés sur le terrain ne permettaient pas de respecter ce délai, mais il fallait savoir en parler et discuter avec les partenaires. Et à ce niveau, la tactique avait fortement fait défaut. De même, au niveau national, la classe politique a été marginalisée y compris, une bonne partie de la société civile. Du coup, la Transition s’est retrouvée face à plusieurs fronts ouverts.
Dans le fond, tout le monde reconnaît à la Transition, son noble combat de la souveraineté. Mais au niveau de la forme, le Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA a nettement foulé aux pieds, toutes les règles élémentaires de la diplomatie, en mettant ainsi le Mali contre le monde entier. Alors qu’il aurait pu laisser le Diplomate jouer pleinement son rôle et accomplir sa mission sans aucun conflit inutile.
La CEDEAO, l’Union Africaine, la France, l’Union Européenne, l’ONU et les pays individuellement, sont subitement devenus les ennemis du Mali. La question était de savoir si un seul pays africain, peut-il être en conflit avec le monde entier, et réussir ses missions et surtout son développement ? La réponse est non !
Une autre page pour la Transition.
Il y a des signes forts d’une nouvelle page avec une autre lecture, dans la gestion des affaires de la Transition. Depuis la nomination du Premier ministre intérimaire, la diplomatie malienne marque ses pas pour le retour du Mali dans le concert des nations. Aplanir et assainir les relations bilatérales et multilatérales. Les relations de coopération et d’amitié.
Déjà les rencontres au niveau diplomatique avec l’Iran, l’Algérie et la Côte d’Ivoire, en prouvent bien. À cela, s’ajoute la forte délégation ministérielle partie au TOGO et conduite par le diplomate, Son Excellence, Monsieur Abdoulaye DIOP.
Au niveau interne, le Premier ministre intérimaire, Son Excellence, le Colonel Abdoulaye MAIGA, a nettoyé la Primature en interdisant tous les fictifs. D’ailleurs, depuis son arrivée, les videomen et vidéastes qui polluaient la gestion de la Transition, ont disparu des réseaux sociaux. Désormais la Transition fera face à ses priorités pour le respect du nouveau délai. Le retour à l’ordre constitutionnel normal. Les pieds maintenant sur terre, loin des bruits inutiles !
Monoko Toaly, Expert en Communication et Marketing Politique
J’ai vomis trois partis politiques, L’adema – L’urd et RPM 30 ans de pouvoir catastrophe j’ai dis bien et je le répète catastrophe dans tous les domaines .
Bonne analyse. Mais il y a encore des choguelliste qui polluent ce site tel que le fils de puta enfant de caste guiranke’.
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