Rôle des femmes dans l’Islam : Khadija, la mère des croyants

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Ces dernier temps, nous entendons parler chaque jour de la charia par les envahisseurs islamistes qui ont occupé le nord de notre pays. Pourtant ce fléau ne peut qu’être dévastateur quant aux droits des femmes. Une ségrégation pure et simple entre les sexes. C’est une loi qui  imposera à la femme sa façon de s’habiller et qui peut aller jusqu’à l’interdiction de conduire une voiture ou d’exercer toute activité professionnelle  aux femmes.
La charia ne peut que bafouer non seulement les droits que l’Islam avait octroyé aux femmes, mais également l’essentiel des acquis des femmes en matière juridique, économique, politique et sociale, enfin tout ce qu’elles avaient obtenu au passage de plusieurs  luttes à travers les pays musulmans.
L’implication des femmes dans l’histoire musulmane a souvent été occultée. Pourtant l’impact des femmes dans l’avènement de l’islam, dans sa propagation, dans ses luttes est primordial.
Nous avons pu vous offrir cette belle histoire de la vie de KHADIJA par  Ikbal al Gharbi professeur de psychologie et des sciences de l’éducation à L’Institut supérieur des sciences religieuses, ainsi que directrice du Centre de l’innovation pédagogique à l’université Ezzeytouna en Tunisie
Femmes du Mali, à vous d’en juger!

Certaines femmes comme Khadija, Umm Salama, Aicha etc.… ont joué un rôle décisif.
Khadija, première épouse du prophète PSL (et pendant qu’elle vécut son unique femme) était fille de Kuwaylid, du clan mekkois des Assad de Kuraych.
Avant son mariage avec le prophète PSL, elle avait eu deux maris : Abu Hala al Tamimi dont elle divorça, et Abdallah Ben Utayyik qui l’a laissée veuve.
Khadija possédait une fortune personnelle qu’elle gérait seule. Cela est peut-être du aux structures matriarcales qui subsistaient en Arabie. Les historiens relatent que la sœur de Khadija avait une fille qui portait le nom de sa mère : Umayma bent Rokayya ce qui voulait dire que la descendance se faisait encore par la mère en ce temps là. Cette pratique était courante et certains rois portaient le nom de leur mère comme le roi Omar ibn Hind. Le prophète PSL lui-même était fier de descendre des femmes de sa tribu et avait coutume de dire : « Je suis le fils des El Awatek de la tribu de Solayman (Atika bent Hilal, Atika bent Mora et Atika bent El Awkass , toute femmes de cette tribu) ».
Femme d’affaire, héritière d’une grosse fortune léguée par son précédent mari, elle la faisait fructifier en investissant dans des opérations de commerce international.
Femme de caractère, elle se réservait la liberté de choisir librement son époux. C’est ce qu’elle fit lorsqu’elle décida d’épouser le prophète PSL. Elle envoya auprès de lui une émissaire, Nefissa pour le demander en mariage.  L’historien Ibn Saad a rapporté les paroles de Nefissa « elle me dépêcha en secret auprès de lui avec une proposition de mariage. Et il accepta ». Le prophète PSL vécut vingt cinq années avec Kadhija sous le régime de la monogamie
Le contrat de mariage de Khadija et du prophète PSL avait été établi pour elle par son oncle Amor Ben assad.
Son mariage avec le Prophète PSL  marqua un tournant important dans l’histoire de l’islam.
Khadija aida le prophète PSL, l’encouragea en lui donnant confiance en lui-même et en sa mission. Après l’appel à la prophétie, elle fit part de l’événement à son parent, Waraka ibn Nawfel qui était chrétien. Ce dernier lui déclara que cette expérience était semblable à celle de Moise recevant la Loi.
Aicha, la mère des croyants, rapporte ces événements graves : « la Révélation se manifesta d’abord au Prophète sous la forme de visions pieuses qu’il avait dans son sommeil …L’ange lui apparut…et lui dit : “Lis au nom de ton Seigneur qui a crée, crée l’homme d’une adhérence ; lis et ton Seigneur est le Très-Généreux ».
Le prophète revint chez lui avec ces versets, le cœur palpitant ; il entra chez Khadija bint Khouwaylid et s’exclama: « enveloppez moi, enveloppez moi ». On l’enveloppa jusqu’à ce que son effroi se dissipe. Il annonça alors la nouvelle à Khadija, lui disant « J’ai cru que j’en mourrais ! » Khadija répondit : « Non, par Dieu, jamais Dieu ne t’infligera d’affront; tu préserves les liens de parenté, tu soutiens les faibles, tu donnes aux pauvres, tu héberges les hôtes, et tu aides à parer les coups du sort. » Khadija emmena alors le prophète chez Waraqa ibn Nawfel ibn asad ibn abd al Ouzza, un cousin à elle. C’était un homme qui avait embrassé le christianisme à l’époque préislamique. Il savait écrire l’écriture hébraïque, et écrivait en hébreu ce que Dieu avait voulu qu’il écrive de l’Evangile. C’était un vieillard âgé, devenu aveugle. Khadija lui dit : « Mon cousin, écoute le fils de ton frère. » Waraqua lui demanda : « Qu’as-tu fils de mon frère ? » Le Prophète lui raconta ce qu’il avait vu. Waraqua lui dit alors : « Cet ange est celui que Dieu a envoyé à Möise. Que ne suis jeune et vigoureux ! Comme je voudrais être encore en vie, quand ton peuple te chassera ! » Le Prophète demanda : «Mon peuple va-t-il donc me chasser ? ». Il lui répondit : « Oui, jamais un homme n’a apporté ce que tu apportes sans être persécuté. Si je vis encore ce jour là, je t’aiderai de toutes mes forces. » Waraqua mourut peu après, et la Révélation marqua une pause. (Rapporté par al Boukhari et Mouslim dans Livre du début de la Révélation au Prophète).
Par ailleurs, Khadija a su apporter au Prophète tout l’appui psychologique et tout le soutien logistique dont il avait besoin. Adepte de la nouvelle religion alors même qu’elle était encore secrète, Khadija a participé à la lutte clandestine en territoire ennemi.
Aussi bien sur le plan objectif des rapports de forces que sur le plan subjectif de la psychologie individuelle, la personnalité de Khadija, mère des croyants, a été une donnée incontournable de la destinée de la religion musulmane.
N.N.C

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3 COMMENTAIRES

  1. “La charia ne peut que bafouer non seulement les droits que l’Islam avait octroyé aux femmes”.Non mais voous rendez vous compte de votre contradiction?.hé bien pour votre information le prophete(paix et salut sur lui) et les meres des croyants (qu’Allah les agrée) vivaient sous la charia c’est à dire les lois d’Allah!!!.Non mais.donc faire la différence entre la vraie charia et la charia altérée par certaines personnes

      • ce n’est pas Sarkozy qui a tracé mon destin alhamdoulillah.si vous avez compris que j’étais pour Aqmi vous vous trompé.je vous laisse juste ce verset.s.5 v38″38. Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu’ils se sont acquis, et comme châtiment de la part d’Allah. Allah est Puissant et Sage.” quand on sait qu’au Mali on brule carrément ça se passe de commentaire .s5v45″Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes.” s5v49″ Juge alors parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu’ils ne tentent de t’éloigner d’une partie de ce qu’Allah t’a révélé. Et puis, s’ils refusent (le jugement révélé) sache qu’Allah veut les affliger [ici-bas] pour une partie de leurs péchés. Beaucoup de gens, certes, sont des pervers.” s5v50″Est-ce donc le jugement du temps de l’Ignorance qu’ils cherchent? Qu’y a-t-il de meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme? “.ce n’est pas moi qui le dis mais Allah alors si tu n’es pas content va te plaindre directement à ALlah. Je ne suis ni pour Aqmi ni pour Ansardine ni pour le MNLA et je fais juste la remarque que c’est contradictoire de dire que tu crois en Allah à son prophète et à son livre et en meme temps de ne pas vouloir vivre sous les lois d’Allah.wa salam

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