Rôle de la TDRL dans le développement de la commune : Les Jeunes de l’AJCAD interpellent les citoyens de la commune V

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Pour dénoncer le non payement de la Taxe de Développement Régional et Local(TDRL) par les citoyens de la commune V, l’Association des Jeunes  pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD) de ladite commune, a organisé une conférence débat  le samedi 28 septembre dernier, dans la salle de délivrance de  la mairie de la commune. Elle était principalement animée par Daouda Guindo. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence des autorités administratives et coutumières de la commune.

Dans le cadre de la recherche des voies et moyens pour une citoyenneté active des jeunes  dans nos communes, l’Association des Jeunes  pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD),  donne le meilleur d’elle-même. Elle vient d’informer une centaine de jeunes à travers une conférence débat sur leur devoir de payer la Taxe de Développement Régional et Local(TDRL).

Après la conférence, les deux  présidents Lamine Sidibé et  Amadou Moussa Guindo, respectivement de Baco Djicoroni et de Kalaban Coura ont tous les deux abondé dans le même sens. Ils ont d’abord présenté l’association et ses missions. Parlant de l’activité du jour, ils estiment que leur mission de citoyen c’est de pousser les jeunes à s’acquitter de leur devoir dans la société à travers l’information et la communication.

Selon le conférencier M. Daouda Guindo, payer ses taxes est un devoir pour tout bon citoyen. A ses dires, chaque fois les jeunes ne font que réclamer, mais oubliant leur devoir. Selon lui, une prise de conscience s’impose : « lorsqu’ on sait que la population de la commune V  compte plus de 8000 habitants dont 75% sont des jeunes ». Il estime que si ces jeunes arrivent à s’acquitter de leur devoir, qu’en termes de développement,  la commune  n’aura pas de problème. Pour expliquer cette taxe, l’orateur dira qu’elle  doit être payée pour l’année entière par toutes les personnes âgées de plus de 14 ans, résidant au Mali au 1er janvier de l’année d’imposition ou y fixant leur résidence dans le courant de l’année d’imposition. Il conclut que cette taxe aide les collectivités à se développer et que payer est plus qu’un droit.

F SISSOKO

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