Rififi autour de la succession de la présidente de la CAFO : « Les textes n’exigent nulle part la démission de la présidente Touré », dixit Keita Fatoumata Sissoko

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Suite à la nomination de la présidente de la CAFO à la tête du Ministère de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, une fronde s’est constituée qui exige sa démission et la tenue d’un congrès électif. La présidente par intérim ainsi que les structures dirigeantes des régions étaient face à la presse, le mercredi 12 juillet 2017, à la Maison de la Presse.

Le président de la République a placé sa confiance en la présidente de la CAFO pour diriger le Ministère de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille. Pour éviter de cumuler les postes, Oumou Touré a à son tour confié la gestion de cette structure faitière à une femme de confiance à la personne de Keita Fatoumata Sissoko pour assurer l’intérim et organiser une assemblée générale.

« Aujourd’hui force est de constater que des intoxications et calomnies orchestrées par certaines femmes non membres de la structure souhaitent la démission de Oumou à la tête de la CAFO. », diront les conférencières.  Selon la présidente par intérim, les femmes frondeuses ne sont pas membres de la CAFO par ce qu’elles ne paient pas régulièrement leurs cotisations et ne mettent plus leurs pieds dans cette structure il y a très longtemps. Mieux, argue la présidente intérimaire, « il n’existe nulle part dans les textes de la CAFO une démission de la présidente de son poste quand elle est appelée à d’autres fonctions. Seule l’assemblée qui est la voie légale pour remplacer une présidente, pour le faire. »

La non tenue de cette assemblée tire sa source de l’insécurité qui prévaut dans le septentrion. A la demande du président de la République, cette assemblée a été remise à une date ultérieure, jure la main sur le cœur la conférencière.

La conférencière a expliqué que c’est à la demande des membres que la présidente-ministre a accepté de rester à la tête de l’organisation qu’elle souhaitait quitter depuis longtemps.  Celles qui demandent sa démission ne peuvent pas gérer cette structure, elles vont fermer sa porte si jamais cette structure dirigeante venait à se retirer des affaires.

Bissidi Simpara

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6 COMMENTAIRES

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  2. Foutez la paix à Madame la ministre et à la présidente par intérim. S’il n’existe nul part dans les textes la démission de la présidente appelée à d’autres fonction de l’état pourquoi ce harcèlement à l’endroit de la ministre et de son intérimaire? Aussi ne dit-on pas qu’on change pas une équipe qui gagne, force est de reconnaitre que Madame la Ministre a beaucoup changé la CAFO.

  3. Ah bon ! c’est la présidente de la CAFO qui désigne son intérimaire ? Du n’importe quoi. Cette structure n’a pas de statuts et règlement intérieur qui précise la préséance en cas d’absence des titulaires de poste ?

  4. “La non tenue de cette assemblée tire sa source de l’insécurité qui prévaut dans le septentrion. A la demande du président de la République, cette assemblée a été remise à une date ultérieure, jure la main sur le cœur la conférencière.”

    La cour constitutionnelle a bien dit que l’insécurité au Mali est résiduelle, cette insécurité résiduelle ne peut pas empêcher la tenue d’une simple assemblée de CAFO d’autant plus qu’elle ne peut pas empêcher la tenue d’une consultation référendaire au Mali

  5. Kabako, est-ce que c’est le même président qui demande à reporter une simple élection de présidence d’une association à cause de l’insécurité, qui demande à organiser un référendum dans les mêmes conditions d’insécurité ??? Soit le nom du président est devenu un passe droit soit le président nous prends pour des cons. Dans tous les cas cette ignard ne se rend pas compte du justificatif qu’elle avance dans ce contexte.

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