Les membres du Conseil National de Transition (CNT) sont convoqués ce matin au CICB pour se prononcer sur le projet de loi relatif à la révision de la charte, l’acte fondamental de la transition.
Le Conseil des ministres, en sa session extraordinaire du vendredi 4 février 2022 a convoqué le Conseil National de Transition pour opérer la charte de transition. Il s’agit de réformer certains points sur la transition. Le nombre des membres du CNT, initialement fixé à 121 va passer à 147 membres, afin d’avoir plus d’inclusivité au sein de cet organe législatif.
Cette nouvelle charte va définir durée de la transition, conformément à l’expression du peuple malien au cours des assises nationales. Elle sera fixée entre 6 mois et 5 ans.
En plus de cela, le nombre des membres du Gouvernement aussi fixé à 25 membres sera déverrouillé, afin de permettre à plusieurs personnalités d’y prendre part pour mieux répondre aux aspirations du peuple malien.
Enfin cette réforme prévoit également la suppression du poste de vice présidence, jusque là vacant, depuis la rectification de la transition qui a vu le colonel Assimi Goita prendre les rênes du pays.
Ainsi durant la semaine écoulée, les membres de la commission loi du CNT ont mené des consultations en écoutant les différentes couches du peuple malien. La société civile, les personnes ressources de notre pays, les représentants de l’armée et des forces de sécurité ont été écoutés, afin d’avoir leur avis.
Après cette série d’écoutes, les membres du Conseil National de Transition se réunissent ce matin pour débattre du contenu de ce nouveau projet de révision de la Charte de transition.
La durée de 5 ans sera t-elle maintenue ? En tout cas, tous les regards sont tournés vers le CICB, où siège l’organe législatif de la transition pour mener le débat autour de ce nouveau document concernant la révision de la charte ce lundi matin.
Seydou Diamoutené