Elle a été ferme dans sa prise de position. La plateforme « An tè A banna », dès le début s’est montrée inflexible sur sa principale demande : le retrait du projet de révision constitutionnelle engagée par le chef de l’Etat. Au terme d’une forte pression, qui est partie crescendo (conférences, marches, meetings, menace de recourir à la désobéissance civile…), l’organisation a finalement obtenu gain de cause. Dans une allocution prononcée, dans la nuit du vendredi au samedi, le Président IBK, a porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, qu’il retirait son projet de révision de la constitution.
« J’ai décidé, en toute responsabilité, de surseoir à l’organisation d’un référendum sur la révision constitutionnelle. Pour le Mali, aucun sacrifice n’est de trop ! ». Il s’agit là d’une séquence de l’importante déclaration prononcée, hier soir, tard à la télévision nationale, par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Dans ce discours, qui fait suite à une série d’écoutes que le chef de l’Etat a engagé, depuis quelques semaines, avec les différentes sensibilités de la société, tout est désormais clair : le chef de l’Etat «sursoit», à l’organisation d’un référendum pour réviser la constitution du 25 février 1992. Cette déclaration solennelle, faut-il le souligner, a été précédée, quelques heures avant, par un tête-à-tête entre le président Keïta et les responsables de « An Tè A banna », une plateforme de la société civile qui a toujours rejeté la tenue d’un référendum dans un contexte où l’Etat est absente de plusieurs localités abandonnées à des groupes terroristes qui y règnent en maitres absolus.
Le Mali, faut-il le rappeler, est tombée en 2012 sous le contrôle d’une horde de groupes terroristes et du narco trafic. Cinq ans après, le retour des services publics n’est toujours pas effectif dans certaines parties du pays où le terrain (continue d’être) hostile à l’armée malienne et aux forces alliées (Barkhane, Minusma).
Papa Sow / maliweb.net
NOUS LES RASTA , NOUS SOMMES Á L’ AFFUT, NOUS VEILLONS !
UNE CHOSE EST SURE: Á LEUR SECONDE TENTATIVE, NOUS ALLONS BOUSILLER TOUTE LA CLASSE POLITIQUE ACTUELLE.
LE CO CH ON NOMMÉ DOCTEUR TIC, AGENT DE LA DGSE FRANCAISE A PRIS LA FUITE.
SOUS PEU IL VA RÉAPPARAITRE AU NIGER OU EN MAURITANIE, LÁ OU IL Y A MAILLON FAIBLE.
C’ EST CA LA LACHETÉ, SON MODE DE FONCTIONNEMENT.
IL SERA RATTRAPÉ PAR LE PEUPLE, AVANT QU’ IL NE SE PASSE LA CORDE AU COU.
JAH LIVE !
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