Le Palais des sports a abrité le mercredi 28 juin 2017 le meeting de lancement de la Plateforme Oui “An sonna”. Pour la circonstance, le Palais des sports a été pris d’assaut par les adhérents de la plateforme venus très nombreux.
La plateforme Oui ” An sonna ” a été mise sur les fonts baptismaux pour soutenir le président Ibrahim Boubacar Kéita et son gouvernement dans la mise en œuvre de la révision constitutionnelle. A ce titre, la plateforme se propose d’informer la jeunesse malienne sur les enjeux réels et supposés du contenu du projet de révision constitutionnelle. Et le meeting a été une occasion pour Mamadou N’Diaye (porte-parole de la plateforme, d’appeler la mouvance présidentielle, les partis politiques de l’opposition malienne, les associations, mouvements syndicaux, diaspora de les rejoindre pour l’instauration de la paix au Mali, le rassemblement, l’unité nationale. Il a appelé la jeunesse au respect des engagements de rester derrière le président de la République et de son gouvernement.
“Ne nous laissons pas désabuser, ne nous laissons pas instrumentaliser, ne nous laissons pas diviser. Le Mali a plus que jamais besoin de ses filles et de ses fils. C’est ensemble unis, solidaires, que nous pouvons relever tous les défis. Comme disait Lamartine “Marchez ! L’humanité ne vit d’une seule idée, elle éteint chaque soir celle qui l’a guidée et en rallume une autre à l’éternel flambeau du soir”, a-t-il déclaré.
“C’est l’homme IBK qui gêne les opposants”, dixit Mamadou N’Diaye
Aux dires de Mamadou N’Diaye (porte-parole de la plateforme), ce n’est pas tant le projet de révision constitutionnelle en l’état qui gêne les partisans de la “Plateforme Non ” Antè a Bana “. “Ce qui les gène, c’est l’homme IBK, sinon comment comprendre que ceux et celles qui s’agitent aujourd’hui l’ont voulu et voté sous les anciens régimes ? C’est en cela que nous disons qu’il y a anguille sous roche ! “, a-t-il expliqué. Mamadou N’Diaye dit ne pas comprendre les griefs faits au projet de révision constitutionnelle. Car, à ses dires, les partisans du Non étaient prêts à aller aux élections couplées ” présidentielles et référendum” d’avril 2012, alors que Aguelhok et Tessalit étaient tombés.
“Après constat, nous jeunes leaders, sommes arrivés à la conclusion que les querelles relèvent plus de la politique politicienne que d’autre chose. C’est pourquoi, nous jeunes membres de la plateforme Oui “An sonna” demandons expressément au président de la République de continuer les réformes engagées, en l’occurrence le projet de révision constitutionnelle qui va permettre à notre pays de retrouver définitivement sa place dans le concert des nations”, a-t-il affirmé.
Après son lancement, la plateforme ambitionne d’aller à la rencontre de toutes les forces vives de la nation pour engager des actions de communication, de sensibilisation, d’information de proximité pour expliquer davantage la pertinence du projet de révision constitutionnelle.
Siaka Doumbia