La révision constitutionnelle reste au cœur de l’actualité. Malgré son report à une date ultérieure, les débats sont relancés, la campagne pour le oui ou le non bat son plein. La plateforme “Oui an son na” (nous sommes pour…) a procédé mercredi au lancement de ses activités au Palais des sports.
Après le lancement officiel, la plateforme a décidé d’aller à la rencontre de toutes les forces vives de la nation pour engager des actions de communication, de sensibilisation, d’information de proximité pour expliquer davantage la pertinence de ce projet de révision constitutionnelle.
Le président de la plateforme, “Oui an son na”, Issoumaïla Diallo, appelle les Maliens à communiquer davantage sur la situation actuelle du peuple malien, à préserver la paix, l’unité et la cohésion sociale. “En effet, à y voir de près, ce n’est pas tant le projet de révision constitutionnelle en l’état qui gêne les partisans de la plateforme Ante a bana, mais ce qui les gêne : c’est l’homme IBK, sinon comment comprendre que ceux et celles qui s’agitent aujourd’hui l’ont voulue et votée sous les anciens régimes ? C’est en cela qu’il y a anguille sous roche”, ajoute-t-il.
La plateforme demande expressément au président de la République de poursuivre les réformes engagées, en l’occurrence le projet de révision constitutionnelle, qui va permettre à notre pays de retrouver définitivement sa place dans le concert des nations.
Pour le porte-parole de la plateforme, Mamadou Ndiaye, “le Mali a plus que jamais besoin de ses filles et de ses fils. C’est ensemble unis, solidaires que nous pouvons relever les défis.
La plateforme appelle au rassemblement, à l’unité nationale, au respect de nos engagements derrière le président de la République et son gouvernement.
“Ce meeting qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans le cadre du lancement de la plateforme ‘Oui an son na’, qui se propose d’informer la jeunesse malienne sur les enjeux réels et supposés du contenu du projet de révision constitutionnelle”, a annoncé Mamadou Ndiaye, le porte-parole de la plateforme.
Pour Ben Chérif Diabaté, représentant de la Coordination nationale des associations des griots du Mali, “les griots ont une importance capitale au sein de la société. C’est pourquoi nous vous appelons à l’unité. Nous demandons aux jeunes, à la plateforme et à toutes les associations qui la composent de privilégier l’entente”.
“Oui an son na” appelle la classe politique (mouvance présidentielle, partis de l’opposition, associations, mouvements syndicaux, diaspora) à se joindre à elle.
Ont pris part à ce meeting l’Association des jeunes ressortissants Nord-Mali, l’Association Sahel Baro Activistes Fonda, Commune V pour la réconciliation et la paix, l’Association Mali-Kunko.
Hawa Sy