Elle revendique 80 associations et mouvements membres. Et s’appelle «Plateforme Oui An son na» (on est d’accord en bambara). Ces leaders ont animé une conférence de presse, ce vendredi, à la Maison des aînés de Bamako.
«Un catalyseur du oui auprès de la population». Les conférenciers déclinent ainsi la mission de leur regroupement. Pour eux, la révision de la constitution est d’une absolue nécessité. «Car, disent-ils, aucun processus démocratique n’échappe à la loi universelle du changement».
Selon Mamadou N’diaye, porte-parole de la plateforme, la nouvelle constitution n’a d’objectifs que de consolider les acquis démocratiques de mars 1991. Ainsi, indique-t-il, elle va mettre fin au nomadisme politique; les Maliens de l’extérieur pourront élire leurs députés à l’Assemblée nationale; tout candidat au poste du président de la République devra être de nationalité malienne d’origine; une Cour des comptes va naître; tout comme un Sénat.
De la conférence de presse au meeting
Dans l’amphithéâtre de la Maison des Ainés, le malaise était perceptible. La salle était bondée d’étudiants repartis dans les rangées selon leur faculté d’origine. Les organisateurs leur distribuent du papier au format A4 sur lequel on peut lire «nous disons oui à la révision constitutionnelle». Problème: quand ils se mettent à soulever les tracts, à la place du «oui», on lisait plutôt «non». Ils ont barré «oui», et l’ont remplacé par «non».
On a vite fait d’arracher quelques tracts ‘’non conformes’’. Peine perdue. La conférence de presse prend alors l’allure d’un meeting. «Chers camarades, je vous invite à la retenue, à la discipline. Il ne faut pas se laisser instrumentaliser», conseille Youssouf Guindo. «Ne vous limitez pas à ce que l’on vous dit. A la sortie, lisez vous-mêmes le projet de constitution. Faites votre propre jugement. C’est tout ce que nous vous demandons, camarades», a insisté Ismaël Diallo.
Interrogés, des étudiants affirment avoir été convoqués pour une assemblée générale extraordinaire de l’Association des Elèves et étudiants du Mali (AEEM). «Nous avons brûlé notre carburant pour rien», s’indigne l’un d’entre eux.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net
la honte à vous, IBK a trahi la confidence du peule, vous pensez; que avec vos l’argents salle vous pouvez corrompre le peuple de Rasta Baht Gude de la évolution, vous n’étaies pas bien éduquer ne sait pas, il vous éduquera comme il rentrais de faire avec Prouty qui a fait son Prouty Prataa au ministère de la justice . bandes de minables, insouciants, inconscients, voleurs de l’argents publique que vous êtes, le peuple n’a pas besoin de vous , ça soufi on veux plus entendre des vos histoires novices dégoutantes.
Ouf!!!! quel soulagement quand on sait désormais que les jeunes du Mali sont plus que préoccupées par l’avenir du Mali.Allons seulement, le non est la seule réponse à cette constitution de la honte
Les organisateurs de cette association sont corrumpus. Ce n’est pas en luttant pour le oui que vous aurez les maliens. Chaque fois que IBK trahi le peuple, il passe par des traîtres pour le défendre .
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