Révision constitutionnelle : Plateforme « Antè Abana » marche demain à Bamako, à l’intérieur et à l’étranger

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En image, la grande marche contre la Révision Constitutionnelle

La Plateforme  « Antè Abana » est plus que jamais déterminée à battre le pavé demain à l’intérieur comme à l’étranger. La confirmation du maintien de cette grande marche a été faite hier (13 juillet) lors d’une assemblée générale d’information à la Pyramide du souvenir où plusieurs organisations de la société civile et des partis politiques étaient réunis.

Les membres de la Plateforme ont expliqué que les marcheurs sont déjà près dans les régions de Ségou, Sikasso, Koulikoro et Kayes. Les cercles aussi sont entrés dans la danse avec la détermination des localités comme Bafoulabé et San où les représentants locaux de la Plateforme sont en train de mobiliser. Selon le député Amadou Thiam, tout cet engouement est dû à l’engagement des membres  de la Plateforme qui sillonnent le pays et même l’extérieur.

Depuis le mercredi, les membres sont à pied d’œuvre pour informer le public à travers les médias sur la position de la Plateforme. « Notre avis est que nous sommes contre la révision constitutionnelle et on ne veut pas qu’il y ait un référendum dans les conditions actuelles. Nous devons poursuivre ce travail d’information dans nos quartier et sur les lieux de travail », a expliqué Nouhoum Togo, le président de la commission communication.

A  Bamako, la marche partira de la place de la Liberté à la Bourse du Travail et les dispositions sont prises pour déjouer les pièges. «Toutes nos organisations sont engagées, surtout nous les partis politiques. Même s’ils coupent les ponts, nous allons traverser le fleuve à bord des pirogues. A défaut de cela, nous avons le traverser à la nage », a expliqué Souleymane Koné, membre de la commission stratégie.

Plusieurs organisations syndicales étaient représentées à l’assemblée générale d’information dont le syndicat des transporteurs routiers.  Le représentant de cette organisation a rappelé que leur engagement en faveur du NON ne souffre d’aucun doute. «Tout le monde a senti l’impact de notre grève il n’y a pas longtemps. Je présente nos excuses à cet effet, car certains de nos militants ont marché pour acheter de l’essence. Nous, nous sommes en contact avec les transporteurs de toute la sous-région. Il faut qu’on se donne la main », a déclaré le représentant des transporteurs routiers devant une foule conquise.

Le collectif des 60 marchés de Bamako et les commerçants détaillants ont donné l’assurance de leur participation à la marche.  Les chauffeurs de Sotrama ont emboité le pas aux transporteurs routiers en lançant un appel à la mobilisation générale pour que la marche du samedi prochain soit la dernière et dissuade les autorités dans leur tentative de révision constitutionnelle contre l’avis de la majorité des maliens.

Soumaila T. Diarra

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4 COMMENTAIRES

  1. La marche de l’opposition au Mali et la contre marche de l’UDPM en 1990 ont terminé comment ? que Dieu nous en garde et la vérité triomphera au Mali .

  2. 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱 UN PEUPLE _ UN BUT _ UNE FOI 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱

    Restons fidèles à la devise du Mali. Sortons comme un seul homme et gagnons une fois encore ensemble !

  3. Attention, attention, attention pour IBK et son entourage, une constitution acquise au prix du sang de centaines de malien ne peut pas être troquer facilement contre un accord qui ne concerne que moins de 5% de la population malienne. Il faut que les adeptes du oui sachent cela, sinon ce serait le chaos. La puissance divine ne permet pas que moins de 5% de la population s’accapare et foule au sol une œuvre obtenue dans la souffrance et dans le sang de maliens tombés sous les balles d’une dictature de plus de deux décennies. Il y a certes, la volonté et la vision des hommes d’IBK et et de son entourage, mais il y a aussi la volonté divine qui reste qui reste plus que jamais la seule vérité réalisable. Q’IBK et son entourage le veulent ou pas Allah reste le seul déterminant dans cette volonté de changer ou non cette fameuse constitution de février 1992.

  4. Mauvais présage ! Nous sommes en difficulté, ces marches et contre-marches ne font qu’ajouter d’autres problèmes à ceux qu’affronte ce pays presque à bout de souffle. C’est au pouvoir, et à lui seul d’y remédier le plus tôt. Car, Dieu sait ce qui peut advenir, personne d’autre.

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