Hier, lundi 31 juillet 2017, la Plateforme « An tè, A bana : Touche pas à ma Constitution» a tenu une assemblée générale au siège de la Coordination syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) pour arrêter une décision suite aux différentes propositions faites par ses membres lors de la précédente assemblée générale tenue le 20 juillet dernier. Au cours de l’assemblée générale, les responsables de la Plateforme ont annoncé la tenue d’une marche citoyenne le samedi 5 août 2017 de la place de la liberté à la bourse du travail. Cette fois-ci, avec des slogans différents : l’insécurité au nord du Mali, la violation de l’article 118 de la constitution du 25 février 1992, le parjure du président de la République et bien d’autres slogans. Toutefois, la tenue de cette marche, qui sera la troisième du genre, reste à confirmer par la direction de la Plateforme. « Il y aura des réflexions au niveau du directoire pour décider de ce qu’il y a lieu de faire », a souligné le vice-président de la Plateforme, l’honorable Amadou Thiam. Par ailleurs, la Plateforme « Antè A bana » a dénoncé « l’incapacité du gouvernement » à gérer la situation d’insécurité qui prévaut au nord du pays.
Après l’exécution de l’hymne national du Mali et l’observation d’une minute de silence en la mémoire des disparus, le premier vice-président de la Plateforme « An tè, A bana : Touche pas à ma constitution », l’honorable Amadou Thiam a fait savoir que l’un des objectifs de l’Assemblée générale est d’arrêter une décision suite aux différentes propositions faites par les membres de la Plateforme lors de la précédente Assemblée générale. « Le samedi 5 août 2017, nous prévoyons une marche citoyenne de la place de la liberté à la bourse du travail. Cette fois-ci, avec des slogans différents : l’insécurité au nord, la violation de l’article 118 de la constitution, le parjure du président de la République et bien d’autres slogans… Il y aura des réflexions au niveau du directoire pour décider de ce qu’il y a lieu de faire…
Le même samedi, des activités sont prévues à Paris et à Montréal contre la révision constitutionnelle», a signalé le premier vice-président de la Plateforme, l’honorable Amadou Thiam. Par ailleurs, il n’a pas passé sous silence la situation sécuritaire qui prévaut au nord du Mali à savoir : la prise d’Anefif par la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma), l’entrée de la Cma à Ménaka et la « détérioration accélérée » de la situation du nord du Mali.
Au cours de cette assemblée générale, l’honorable Amadou Thiam a lu la déclaration liminaire de la conférence de presse de la plateforme tenue le jeudi dernier et le communiqué de la Plateforme en date du 28 juillet dernier sur la situation qui prévaut à Ménaka. A l’en croire, ces deux textes prouvent que la lutte de la Plateforme a pris une nouvelle orientation, à savoir la question sécuritaire, l’absence de l’Etat dans plus de 70% du territoire national. Il a mis l’accent sur la condamnation de Ras Bath par la justice malienne. Selon lui, attaquer Ras Bath, c’est déstabiliser à dessein la Plateforme « Antè A bana ». « C’est une décision politique qui vise à diviser la plateforme », a-t-il martelé.
« La peur dans le camp adverse… »
Des propositions d’activités ont été faites par les participants lors de cette assemblée générale. C’est ainsi que Zoumana Sissoko de la Plateforme demandera de surseoir la marche et faire des actions plus vigoureuses. Le syndicaliste Djimé Kanté a aussi demandé à la direction de la Plateforme de poser des actions pour soutenir l’armée malienne.
Quant à Abba Alhousseini Maïga du parti Fare Anka Wuli, la plateforme est crée le 11 juin 2017 pour exiger le retrait pur et simple de la loi de révision constitutionnelle. « Pour cela, nous devrons organisés des missions de sensibilisation de l’ensemble de la population malienne », a-t-il dit. Fatoumata Djiré a souhaité une rencontre des femmes de la Plateforme « Antè Abana » avec le président de la République. « Au cours de cette rencontre, on fera comprendre au président de la République que le moment n’est pas propice pour réviser la constitution compte tenu de l’insécurité qui règne au pays », a-t-elle dit.
Tandis que certains demandaient la tenue des actions de désobéissance civile, d’une journée rouge à Bamako, l’amélioration de la communication de la Plateforme « Antè Abana », des meetings de sensibilisation, d’autres demandaient la démission du président de la République. « Nous sommes entrains d’aller à un combat de non retour… Nous dévons laissés la Plateforme Oui An Sonna marcher le 19 août et ensuite nous allons marcher », a souligné Nouhoum Togo du Pdes.
Dans ses éléments de réponse, l’honorable Amadou Thiam a fait savoir que le gouvernement du Mali a la responsabilité régalienne de mettre en œuvre l’accord de paix. Il a dénoncé « l’incapacité du gouvernement » à gérer la situation d’insécurité qui prévaut à Ménaka, qui, jusqu’à présent n’a pas fait un communiqué la dessus. « Il nous appartient de dire au président de retirer le projet de révision constitutionnelle et de travailler à ce que les conditions soient réunies pour ce faire. Il faut qu’il y ait un décret référendaire pour pouvoir saisir la cour de la Cedeao.
Le délai de révision constitutionnelle est presque atteint, il ne peut pas faire le referendum à une année des élections présidentielles. On tient le bon bout. Il y a des députés de la majorité présidentielle qui sont sur le point d’aller rencontrer le président de la République pour le retrait du texte compte tenu de la situation d’insécurité qui prévaut au Mali. Il y a la peur dans le camp adverse », a-t-il dit.
Avant de signaler que l’ambassade des Etats Unis d’Amérique au Mali rencontrera la Plateforme demain mercredi. En outre, il a invité les membres de la Plateforme d’aller accueillir l’un des porte-paroles de la Plateforme, Ras Bath, le jeudi prochain à 13 heures à l’Aéroport internationale de Bamako dans le calme sans manifestation pouvant dégénérer.
Aguibou Sogodogo
Si vraiment ibk panceque la révision constitutionnelle et bonne pr les malins
Les malins on di no me inakalese si sepas
Son intere persionnele
Un projet de constitution taillé sur mesure et qui divisera toujours le Mali même si le projet ne passera pas. Ce projet divise et divisera toujours le Mali, car dans cette phase de projet, il stipule dans certains de ses articles qu’il y a des bons maliens et de mauvais maliens. Car tous ceux qui n’aurons pas la possibilité de se présenter aux élections présidentielles futurs serons sans équivoque des maliens de seconde zone comme ce fut en Côte d’Ivoire en 2002.
IBK tient à remplir sa part de contrat envers la CMA et la communauté internationale: appliquer à tout prix l’accord antidémocratique d’Alger contre l’intérêt supérieur du Mali.
Si l’accord est appliqué, le Nord est vendu et la suprématie des rebelles sera une certitude.
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