Révision constitutionnelle : La plateforme ‘’AN TE A BANA’’ se cramponne sur le retrait pur et simple !

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La plateforme ‘’AN TE A BANA –Touche pas à  ma Constitution’’ a animé une conférence de presse le mercredi 26 juillet 2017 la maison de presse. L’objectif de cette conférence de presse visait à exprimer leur mécontentement sur la tentative d’assassinat du chroniqueur ‘’Maréchal Madou’’. Mais aussi, demander encore une fois le retrait du projet de révision constitutionnelle. Elle était présidée par le vice-président de la plateforme, l’honorable Amadou Thiam.

Au présidium de cette conférence, le député Thiam était entouré des dirigeants de la plateforme ’’AN TE A BANA –Touche pas à  ma Constitution’’ Kadidia Fofana (porte-parole), Soumana Kalapo de la CSTM, Amara Sidibé président du mouvement  ‘’TROP c’est TROP’’, Soumana Sacko président du parti CNAS Faso Hèrè et l’honorable Oumar Mariko président du parti SADI.

A l’entame de son propos, l’honorable Thiam dira que la plateforme réaffirme son soutien au chroniqueur  Madou Kanté et lui souhaite un prompt rétablissement.

Selon lui la plateforme  a été créée le 11 juin dernier par des associations, des syndicats, des partis politique, des artistes, des universitaires, des juristes, et des personnalités indépendantes.

Il a rappelé que le 2 juillet  dernier, le président Ibrahim Boubacar Keita lors de la conférence de presse de clôture du sommet G5, a déclaré qu’il ne retirerait pas son projet de révision et a invectivé les opposants à la révision, qualifiés d’apatrides et d’ennemis de la paix.

Pour la plateforme les actes de violence enregistré ces derniers temps contre ses militants ,sympathisants et responsables découlent en droite ligne de ce climat de surenchère et de haine qui créent deux catégories de Maliens, à savoir les bons ceux qui sont avec le président IBK et les mauvais ,les apatrides ceux qui s’opposent au dangereux projet du président.

Toujours au cours de la lecture de leur déclaration, l’honorable dira que des pans entiers du territoire national dans les régions de Ségou, Mopti Tombouctou, Taoudéni, Gao et Ménaka échappent au contrôle de l’Etat malien. Avant de signaler que plus de 130 sous-préfets sur 140 ne sont pas à leur poste dans ces régions, pendant que le retour de l’administration et des FAMAS a Kidal était prévu pour le 20 juin dernier, puis le 20 juillet avant d’être reporté sine die.

« Les régions de Kidal et Ménaka sont ensanglantées par une guerre intercommunautaire qui nous  éloigne de la paix en creusant un fossé entre les populations et les groupes armés » a-t-il déploré. Et d’affirmer que les FAMAS tombent chaque semaine, victimes d’actes terroristes, qu’ils sont enterrés souvent sans hommage officiel. Il notera que la plateforme ‘’An te A BANA Touche pas à ma Constitution a adressé une correspondance au président de la République le 25 juillet dernier pour le retrait pur et simple du projet de révision de la Constitution.

Par Fatoumata COULIBALY

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