Favorable à la révision constitutionnelle en cours dans notre pays, plus de 300 associations et mouvements ont lancé le mercredi dernier au Palais des Sports, un mouvement dénommé « Plateforme Oui AN SON NA ». Ce mouvement se fixe comme objectif d’informer et de sensibiliser les Maliens de tout bord sur la pertinence et les enjeux réels du contenu du projet de texte.
Marqué par le lancement officiel de la « Plateforme Oui An Son Na » le meeting a réuni autour de son Président Ismaïl Diallo, le porte-parole de la plateforme, Mamadou N’Diaye, Youssouf Guindo et tant d’autres membres du Bureau, sous le regard souriant des autorités politiques et administratives au premier desquelles le Chef de Cabinet du Ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, représentant son ministre de tutelle.
Sur les banderoles, on pouvait lire : «Pour le Référendum constitutionnel, la jeunesse malienne se mobilise », «Pour le Mali, les Maliens se rassemblent », « Pour l’avenir du Mali et du devenir des Maliens, nous restons déterminés », « Pour la fin du terrorisme au Mali, je vote Oui » et « Pour la paix et la réconciliation nationale, je vote Oui ».
Devant une foule des milliers de personnes, le Président de la «Plateforme OUI AN SON NA» a fait comprendre que les griefs des partisans de la « Plateforme Non Antè A Bana » contre la révision constitutionnelle et contre le pouvoir du Président de la République ne sont, en réalité, que les dispositions contenues dans le projet de révision constitutionnelle du 2 août 2011 voté par les partis politiques d’alors, aujourd’hui membres de la «Plateforme Non Antè A Bana».
Trois jours après le lancement de la plateforme ‘’OUI AN SON NA’’, ses ont rencontré la presse pour éclairer la lanterne des hommes de média sur les raisons de leur adhésion au projet de révision constitutionnelle.
R. Diakité