Longtemps sourde-muette face au combat des partisans du « NON » à la révision constitutionnelle, la Majorité présidentielle est en train de profiter du temps de moratoire. Elle saisit cette opportunité pour informer et sensibiliser les Maliens sur la loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992. Pour inviter à voter massivement en faveur de cette nouvelle loi fondamentale, votée à la majorité absolue à l’Assemblée Nationale, avec 111 voix pour, 35 contre et 0 abstention, la Convention de la Majorité monte enfin au créneau. Afin d’aider IBK.
Mieux vaut tard que jamais ! Après avoir longtemps été déstabilisée par les opposants à cette révision constitutionnelle sur le terrain de la Communication et de l’information, la Majorité Présidentielle s’est enfin réveillée pour occuper raisonnablement ce terrain. Et pourtant, c’est ce qui était attendu d’elle. Dorénavant, elle mène une campagne de haut vol sans discontinuer pour marquer l’électorat acquise à sa cause. Le Prêcheur Haidara a aussi donné le ton en indiquant à ses fidèles de ne pas abandonner un chef malmené par ses adversaires. Message à peine voilé mais adressé à ses partisans pour aider IBK à franchir ce cap.
Actuellement, des ministres, députés, des jeunes leaders de la majorité mènent l’assaut sur le terrain de la Communication et de l’information afin d’adhérer à leur cause le maximum des Maliens du côté du « Oui ». Toute chose qui permettra au Président de la République d’atteindre son objectif. L’acceptation de cette nouvelle constitution par les Maliens ouvre sans doute un boulevard royal au Chef de l’Etat pour sa propre succession.
En effet, la victoire finale en faveur du « Oui » symboliserait la victoire du président Ibrahim Boubacar Keïta lors de la présidentielle de 2018. Raison pour laquelle, la Majorité Présidentielle n’a pas droit à l’erreur. Elle a l’obligation de convaincre les Maliens du bien-fondé de cette révision et à voter massivement en faveur du « Oui ».
Par contre, tout autre résultat différent de ce « Oui » doit amener le président IBK à revoir sa carte de visible et à voir la réalité en face pour en tirer toutes les conséquences. C’est pour toutes ces raisons que la Majorité a cessé de dormir sur ses lauriers afin de rattraper son retard sur ses adversaires.
Faut-il le rappeler, celle-ci a réussi à mettre endifficulté ladite majorité en allant à la guerre comme à la guerre. Il s’agit du renvoi du texte à l’Assemblée Nationale pour une seconde lecture. C’était suite à la réponse de sa requête déposée auprès de la Cour Constitutionnelle. Après l’analyse du document, la Cour a dissocié les bonnes graines de l’ivraie. Nonobstant cette situation, l’auguste Cour a émis des avis sur certains points qui nécessitent une correction à l’hémicycle. On joue donc aux prolongations.
Les prolongations avant les penalties
En attendant cette seconde lecture, plusieurs ministres du Gouvernement d’Abdoulaye Idrissa Maïga, des députés avec au premier rang, Zoumana N’Ti Doumbia, président de la Commission Lois de l’A.N et des jeunes leaders bêchent et fouillent aujourd’hui le terrain en informant et sensibilisant davantage les Maliens et les indécis sur la question. C’est un combat de mort qui est engagé. Actuellement, c’est cette majorité qui est en train d’appuyer sur l’accélérateur, bref de tirer son épingle du jeu dans la capitale et ses environs. Elle est en train d’approcher l’ensemble des couches de la société civile notamment les jeunes, les femmes, les leaders religieux et traditionnels, les confréries des chasseurs, etc. D’ailleurs, la dernière citée a été entretenue le mercredi dernier par Zoumana N’TI Doumbia avec à ses côtés d’autres homologues députés dont Yaya Sangaré, Mamadou Diarrassouba, Moussa Diarra.
En tout cas, au terme des échanges, ils sont nombreux les chasseurs à dire mieux comprendre la situation et ils entendent voter en faveur du « Oui ». Aussi, les jeunes leaders sont sur le point de mettre la capitale en ébullition : ceux de la Plateforme « Oui AN SON NA » ont commencé à mener des meetings dans toutes les communes du district de Bamako d’un côté, et ceux de la Plateforme « Oui, AN TAYE Mali KOYE » forment aussi des relais pour animer cette campagne en faveur de la nouvelle constitution.
Quant à Ousmane Chérif Madani Haïdara, il se dit agacé, selon nos informations, par l’attitude de certains Maliens à son égard. C’est pourquoi il entend épauler l’ogre IBK jusqu’à la victoire finale. Et il prie Dieu tous les jours dans ce sens.
Il reste maintenant à espérer que la Majorité maintienne ce cap sur le terrain de la communication en suivant ce rythme de mobilisation jusqu’à la victoire finale. S’achemine-t-on vers l’éclosion du « oui » d’IBK, sa chose sacrée ?
Salif Diallo
HAIDARA n’a jamais prononcé la phrase que vous lui attribuez M. DIALLO.
Mais bon, le journalisme au Mali on sait maintenant comment il fonctionne.
C’est vraiment honteux quand les religieux sans être invités s’assoient à la table et commencent à entartiner. Ils auraient mieux fait d’observer et conseiller les differents groupement du NON et du OUI à se respecter mutuellement d’abord en tant qu’être humain et respecter la parole donnée à leur concitoyens. Aux députés de prendre le pouls de leur circonscription par rapport à la révision, aux maires d’entamer des reflexions avec les chefs de quartiers et les chefs de villages (le Mali n’en compte pas plus de 30 000 villages) et 700 maires, c’est chose facile dans un délai d’un mois. Toutes ces consultations doivent être valider soit par des huissiers ou agents assermentés pour éviter les trucages et les gonflements d’idées et d’inspiration de nos acteurs alimentaires et acteurs affamés. Les conclusions sont d’abord publiées par les assermentés avant d’etre transmis au Président de la République qui peut décider si oui ou non il faut continuer la révision.
Les inspirations de certains ministres et la mauvaise lecture de la situation du pays tant à l’intérieur qu’à l’exterieur et même dans le district peuvent compromettre le jugement du Président. Agissez en votre qualité de Malien et de Président.
Pauvre Mali!
Le journalisme est a vau l’eau
La politique est a vau l’eau
Le Mali dans tout ca?
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