Après avoir reçu la délégation du camp du “non” à la révision constitutionnelle, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a annoncé vendredi soir la télévision nationale sa décision de “surseoir” à la réforme constitutionnelle.
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a annoncé vendredi soir la télévision nationale sa décision de “surseoir” à la réforme constitutionnelle. Son allocution est intervenue après une rencontre avec une délégation du camp du “non” à la révision constitutionnelle.
IBK a expliqué que “dans le climat actuel, les explications (sur la révision constitutionnelle) peinent à être entendues et acceptées. J’ai donc décidé en toute responsabilité de surseoir à la révision constitutionnelle”, a déclaré le président de la République dans une adresse à la télévision nationale.
“Je regrette les excès de langage et de comportement” qui menaçaient “d’ébranler la cohésion nationale”, a affirmé le président. Le projet de révision avait fait l’objet de vives contestations principalement à Bamako où des milliers de personnes ont manifesté à de nombreuses reprises.
“Il me revient de prendre les dispositions pour engager un dialogue inclusif et dépassionné”, a promis le président dans un discours appelant la nation à œuvrer au maintien de la cohésion sociale.
M. D.
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SUSPENSION DE LA REVISION CONSTITIONNELLE : Le camp du “non” restera vigilant…
Le lendemain de la décision du président de la République de surseoir à sa révision constitutionnelle, le camp du “non” a organisé samedi pour célébrer ce qu’elle considère comme une victoire contre un projet qu’elle combattait.
“Nous sommes ici pour célébrer une victoire, le retrait du projet référendaire. Nous remercions les milliers de militants qui sont présents au meeting. Nous resterons vigilants pour la suite”, a déclaré Amadou Thiam, vice-président de la plateforme “Touche pas à ma Constitution”, qui a rassemblé quelques milliers de personnes devant la Bourse de travail.
M. D.
1- Il n’ y a rien d’honnête et d’assez original de ce que M IBK vient de faire contrairement à tout cette émotion, de compassion et de cette pluie de félicitations à son égard. eQuoi de plus normal dans une démocratie qu’un chef d’Etat prenne en considération la voix de la majorité et de sursoir à un projet, donc écouter tout simplement la voix du peuple…Arrêtons avec l’émotion!!!!!
2- Avec du recul on a assisté au contraire à la plus grande page de “com” médiatique et psychologique d’un président en mal pour n’avoir rien à présenter comme bilan après 4 ans d’exercice et qui plus est, l’a reconnu comme tel sur Al-Jazeera. Son sursis n’est qu’un gain à récupérer pendant les élections…Regardons les faits!!!!!
3- C’est la récupération du plus grand show politico-religieux digne d’une “Cosa Nostra” qui fut organiseé par la présidence en chorégraphie avec l’orchestre religio-coutumier en vue des élections à venir. Et pour cause, justement pour avoir fait cause commune avec le politique ans les business foncier, colportage et camionage…!!!
4- En clair il a s’agit donc de berner simplement les Maliens, du genre du bourrerau salvateur qui tend la corde à celui qu’il avait précédemment précipité dans le puits. Après tout il s’agissait de PAIX pour le Mali…!!!
5- Le projet a divisé les Maliens, M IBK a soi-disant évité le pire au Mali, et est passé de ce fait comme ce chef de famille qui a le souci de sa maison, sans préciser qu’il a eu peur entre autre du mot d’ordre ultime de la désobéissance civil prévu par la loi et surtout de l’ascendance sans précédent de la jeunesse sur la chair électorale religieuse en matière de mobilisation. Et qui connait l’homme IBK, rien d’étonnant de voir dans les mois à venir l’armée malienne dans Kidal, ou soit sa propre presence, soit un de ses ministres…!!!!
6- Cette cristalisation de la crise malienne au Nord n’est et ne fut qu’ une histoire de gros business autant pour les rebelles du Nord et du centre que pour les dinosaures du sud où on a vu une partie de l’iceberg à travers le troc organisé par les partisans du OUI…
Aux Maliens de faire attention à la naiveté que tout cela pour cela n’était en réalité qu’un piège!!! sans fin!!!
“IBK veut “engager un dialogue inclusif et dépassionné” Ah bon? Il faut donc lui taper sur la caboche pour qu’il comprennne?
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