Révision constitutionnelle : Le camp du « Non » reporte sa marche sur l’Assemblée nationale à Samedi

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Les Maliens ont manifesté ce samedi à Bamako contre le référendum pour la révision constitutionnelle du président IBK.
Les Maliens ont manifesté ce samedi à Bamako contre le référendum pour la révision constitutionnelle du président IBK. © REUTERS/Luc Gnago

L’ultimatum lancé par la plateforme « An Tè A Bana » au président de la République pour un retrait pur et simple de son projet de révision constitutionnelle a expiré hier à minuit.  A cause des multiples médiations dont celles des familles fondatrices de Bamako, des leaders religieux et des griots, le camp dit du « Non » a décidé de reporter à samedi la marche qu’elle devait organiser sur l’Assemblée nationale. En attendant, on attend que le président sursoie à son projet comme demandé par différentes couches socioprofessionnelles à l’occasion des consultations engagées à son initiative.

C’est hier à minuit que l’ultimatum lancé par la plateforme « An Tè A Bana » au président de la République pour un retrait pur et simple de son projet de révision constitutionnelle a expiré. « L’ultimatum de la Plateforme, An  Tè A Banna : touche pas à ma Constitution est aussi prévu par la constitution de 25 février 1992 dans son article 121. La désobéissance civique est un droit auquel le peuple malien peut user. Après la rencontre avec le président, s’il ne s’engage pas à retirer son projet le peuple s’assumera », avaient-ils justifié les leaders du camp du « Non », qui avaient prévu d’organiser aujourd’hui mercredi une marche sur l’Assemblée nationale pour aller remettre une lettre au président du parlement exigeant la démission d’IBK. A cause des multiples médiations dont celles des familles fondatrices de Bamako, des leaders religieux et des griots, le camp dit du « Non » a décidé de reporter à samedi cette manifestation.  Ce report a été décidé, hier après-midi, à l’issue d’une assemblée générale houleuse au siège de l’ADP-Maliba. Une délégation a été aussitôt dépêchée auprès des familles fondatrices et les autres médiateurs pour leur faire part de cette « grande concession faite par respect pour les autorités traditionnelles et religieuses », mais tout en leur invitant à s’investir pour qu’ « IBK retire son projet ».

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, avait prévu une rencontre avec la « Plateforme An tè à Banna » en début de semaine. Les échanges porteront sur le projet de révision constitutionnelle. L’information avait été donnée  jeudi dernier au Camp du Non par le ministre secrétaire général de la présidence, Soumeylou Boubèye Maiga. On attend beaucoup de cette rencontre qui risque par ailleurs d’être explosive.

Nabila

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6 COMMENTAIRES

  1. Mes amis, il faut apaiser la situation!
    Si le President cede sous la pression de l’ ultimatum ce serait l’anarchie totale au Mali car d’autres ultimatum suivront pour d’autres raisons! Je dis donc non au referendum pour le moment parce que le temps n’est pas propice! JE DIS EGALEMENT NON A’ L’ULTIMATUM! PERSONNELLEMENT JE N’AIME PAS LES MENACES. SI QUELQU’UN TENTE DE ME MENACER POUR OBTENIR DE MOI QUELQUE CHOSE, IL/ELLE NE L’OBTIENDRA JAMAIS!!! TANT QUE L’ULTIMATUM N’EST PAS RETIRE’ LE PRESIDENT NE DOIT MEME PAS ACCEPTERE DE RENCONTRER LE CAMP DU NON!

    Par mesure preventive, je conseillerais au President du parlement de mettre en lieu sure tous les importants documents et toutes les archives du parlement!!! D’AUTRES MESURES PREVENTIVES DOIVENT ETRE PRISES! JE FAIS CONFIANCE AU DEPARTEMENT DE LA SECURITE ET AUX AUTRES DEPARTEMENTS CONCERNE’S DE FAIRE LE BOULOT CORRECTEMENT SANS OUVRIR LE FEU SUR LES JEUNES QUI MANIFESTERONT!
    SI LES MENACES NE SONT PAS RETIRE’ES, LA RESIDENCE SURVEILLE’E POUR CERTAINES PERSONNES EST UNE OPTION QU’IL FAUT ETUDIER!!!!
    JE SUIS FACHE’!!!! LE MALI MERITE MIEUX!!!!!

  2. Ceux qui disent etre le peuple se détrompe. Personne n’a le monopole de la violence. On vous attend de pied ferme. On verra si le Mali vous appartient? VOUS terroristes du sud et bandits politiques.

  3. AUCUN DIGNE DÉMOCRATE N’OSE S’OPPOSER AU VOTE DU PEUPLE. ‘VOYOUX. Tu es allé voir la justice de ton pays qui a tranché et après tu refuses cette décision comme pour dire, je voulais que tu dises ce que je veux et non la vérité. Mais ce n’est pas toi, c’est IBK lui-même qui aurait dû prendre sa responsabilité. Supposons que vous soyez un million à marcher; il y a 7 000 000 d’électeurs. Tu te rendras compte de cette vérité le jour où IBK sera proclamé vainqueur pour un deuxième mandat. VOYOU.

  4. IBK ayant trouvé un prétexte pour fuir avec coffre fort, attendez son retour au Mali pour déclencher l’assault final.
    Ne surtout pas laisser un seul traitre sortir vivant du Mali !
    Tous les traitres seront brûlé vifs en vertu de l’article 320.

  5. Tout à été dit rien à ajouter vraiment c’est le comble que Dieu nous en préserve et nous assiste en veillant sur nous dans ce bas monde yarabi

  6. On sait comment les urnes sont utilisées en Afrique et au Mali pour voler la voix du peuple, raison pour laquelle ces hommes et femmes qui lutte contre cette révision refusent d’aller jusque-là où IBK et ses acolytes aurons toutes les possibilités de faire des bourrages d’urnes, il s’agit d’une crise de confiance sans équivoque.
    IBK chemine exactement comme Moussa TRAORE en 1991 en se campant sur sa position de tripatouiller notre constitution au profit d’une minorité Touareg séparatistes soit moins de 2% de la population. Cette position sèche est certainement dictée par son fils et sa femme qui sont les seules personnes que le Président écoute dans de pareil cas comme ce fut le cas de Moussa TRAORE dont le sort a pris fin avec un désastre total, chose qui touchera sans équivoque IBK mais cette fois-ci en exponentiel car aujourd’hui le mécontentement frise la folie. Les choses qui font mal et très mal dans cette révision constitutionnelle sont:
    – Une révision pour moins de 2% de la population malienne;
    – Une révision qui divise les maliens définitivement car certains ne pourraient plus jamais espérés être candidats aux futures élections présidentielles (Être de père et de mère malien comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire en 2002);
    – Le tiers des postes de sénateurs dédié à IBK qui est très focalisé sur sa famille d’abord, cela suppose que ces postes seraient distribués entre son fils et les amis de la famille comme il le fait depuis son arrivé au pouvoir, personne n’a confiance à lui pour ces nominations du tiers des sénateurs;
    – Les prochaines révisions constitutionnelles mises désormais sous la seule responsabilité d’IBK, du sénat et de l’Assemblée Nationale, cela veut dire que dès l’année prochaine après sa réélection, il retouchera sans équivoque cette nouvelle constitution pour faire sauter le verrou du mandat présidentielle pour se faire élire indéfiniment.
    – L’indépendance et l’intégrité du territoire ne lui sont plus jamais imposées, ainsi Kidal restera entre les mains de la France et de la CMA.
    IBK et son entourage ont trop de choses à élucider au peuple malien et très prochainement, de toutes les façons entretemps nous sommes dans l’œil du cyclone car les maliens avertis ne lui donneraient jamais cette facilité. Il faut que les Kidalois sachent que Kidal n’est pas le souci d’IBK et de son entourage, c’est un autre régime qui viendrait sauver Kidal de la CMA et de la France.
    Le Nord du Mali est occupé par la France, cela est sans équivoque, mais ce qui n’étonne, c’est que les autres pays d’Europe et les USA le savent mais comme il s’agit de négros, ils font un silence total, car ils serons capables de profiter de la situation dans la mesure où ils ont des intérêts, mais pas d’ami. Mais l’histoire retiendra très prochainement le cas de Kidal qui est entrain d’être pillé au su et au su de l’ensemble de la communauté internationale et de l’ONU. Kidal n’est plus pour le Mali depuis quatre ans sous la complicité des Touareg de la CMA qui est sous la couverture de la France. Pourtant, cette France se moque des négros, sinon elle peut faire autrement en profitant légalement de ces ressources du sous-sol de Kidal. Cette France qui a cherché cette région depuis la période post-indépendance en armant les Touareg contre le régime socialiste de Modibo KEITA sans succès, sous Moussa TRAORE et sous les présidents Alpha Oumar KONARE et ATT en essayant des négociations sans résultat et enfin sous IBK avec succès en lui miroitant la paix pour obtenir Kidal et Tessalit en se couvrant par une révision constitutionnelle. Quelle ignominie de la part d’IBK et son entourage? Quelle indignité en mentant à son peuple? Nous sommes dans l’œil du cyclone.

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