La salle de conférence du ministère de la sécurité et de la protection civile a abrité une conférence de presse, le vendredi 9 décembre dernier, pour annoncer l’interdiction des pétards pendant la fête du 31 décembre prochain.
Le principal conférencier était Bakoun Kanté, commissaire principal, conseiller technique et chargé des opérations.
Il avait à ses côtés le chef de cabinet, Hama Aka et les syndicats des commerçants dont le porte-parole était Cheick Oumar Sacko, secrétaire général du SYNACODEM.
L’objectif de cette conférence de presse, à quelques jours seulement de la fête de fin d’année, consistait à attirer l’attention de la population sur la situation actuelle du pays, caractérisée par des attaques terroristes et des braquages par des bandits profitant toujours des situations.
Selon le conférencier du jour, le but de la rencontre était simplement de donner l’information sur l’interdiction des pétards pendant la nuit du 31 décembre et, ensuite, demander leur accord pour le respect de l’interdiction.
D’une part, souligne-t-il, il s’agit aussi d’appliquer les mesures administratives qui interdisent l’utilisation des pétards pour des raisons sécuritaires.
Mieux, il fait remarquer que le contexte sécuritaire du pays justifie son interdiction du fait que son usage trouble l’ordre public.
Toutefois, il faut noter que la fête du 31 décembre est l’occasion pour la population d’utiliser les pétards pour manifester leur joie du passage à la nouvelle année.
Pour des raisons de sécurité, les autorités en charge de la sécurité et de la protection civile passent à la vitesse supérieure en interdisant catégoriquement l’utilisation des pétards pour éviter tout amalgame.
Pour Cheick Oumar Sacko, porte-parole des syndicats présents à la conférence, le message sera passé aux commerçants. Avant de déplorer l’existence des stocks au niveau des commerçants.
«Si le gouvernement prend une mesure de cette nature, il faut qu’il la prenne à temps pour que chacun puisse prendre des dispositions à son niveau », a suggéré le secrétaire général du SYNACODEM.
A noter que l’interdiction des pétards n’est pas contre les commerçants encore moins contre une couche de la société. C’est dans l’intérêt du peuple surtout en cette période difficile que traverse notre pays.
Amara BATHILY