Réveillon : Les Bamakois célèbrent le nouvel an dans la cohésion

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feteA l’image des autres villes de notre pays, la ville des Trois Caïmans a vécu mardi soir au rythme de la fête du nouvel an.

Après avoir réussi à récupérer les 2/3 du territoire dans les mains des terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et ses alliés et relevé le défi du retour définitif à l’ordre constitutionnel par l’organisation des élections présidentielle et législatives, les Maliens ont mis à profit la célébration de la nouvelle année pour souhaiter la réconciliation nationale sur l’étendue du territoire. Dans la plus grande simplicité.

Du monument de la Tour de l’Afrique, via le monument Obélisque à l’ACI-2000 en passant par le monument de l’Indépendance, le monde était au rendez-vous malgré l’absence du public show.

Les vœux les plus chères souhaités par les Maliens étaient entre autres : la cohésion sociale, la paix et la réconciliation. L’occasion était bonne pour les populations de manifester un élan de solidarité à l’endroit des zones victimes des exactions commises par les groupes terroristes.

“Nous tournons dos à une année de turbulence au Mali. 2013 a été une année de tous les dangers dans notre pays et de catastrophe. Il faut que 2014 nous ouvre l’espoir d’un Mali fort, uni et réconcilié”, a prié Mohamed Coulibaly.

Et Seydou Sylla de réaffirmer que 2013 n’a pas été une année de bonheur pour le Mali. Par conséquent, il a souhaité que 2014 soit une année de bonheur, de paix, de sincérité et l’achèvement des luttes et révolutions partout dans le monde. “Rien que du bonheur ! Rien que du bonheur aux peuples meurtris dans leurs âmes ! Et que le Tout Puissant continue à nous donner toujours de l’énergie pour nos luttes”, a-t-il souhaité.

Sur le plan sécuritaire, le dispositif était renforcé. Au monument de l’Indépendance, un policier nous a fait savoir que le commandement avait décidé de maintenir le cap jusqu’à 6 h du matin. Il s’agissait, pour les forces de l’ordre, de veiller et de contrôler les véhicules et pièces des usagers. Des agents étaient mobilisés par l’Agence nationale pour la sécurité routière (Anaser) pour sensibiliser les usagers sur le code de la route.

La protection civile n’est pas demeurée en reste. Le dispositif d’intervention était renforcé. Un chef de commandement a expliqué que la protection civile a mobilisé beaucoup de ressources pour la sécurité des personnes et de leurs biens.

Mais le couac dans cette fête a été le non respect de l’interdiction des feux d’artifice pour raison de sécurité. Les pétards ont fusé dans tous les lieux de rassemblement. A quoi bon interdire si l’on n’a pas les moyens de faire un suivi ?

Ibrahim Sogoba

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