C’est officiel maintenant, Alhassane Sidi Touré n’est plus le directeur général adjoint de l’Agence de développement du nord (ADN). La décision est tombée le lundi dernier, mais déjà, elle fait controverse.
Ce document qui, en principe, met fin aux fonctions de M. Touré a été signé par le chef de Cabinet de la Primature alors qu’il aurait dû l’être par le Premier ministre en personne. Le principal intéressé aurait donc contesté cette décision et écrit à la Primature pour protestation. Mais déjà, il est à craindre que le vin est tiré et qu’il faut le boire jusqu’à la lie. Au moment où on parle de dialogue intercommunautaire et de réconciliation nationale, vœu et exigence de la communauté internationale, des individus trouvent le moyen de semer la discorde, et, surtout, de faire un enfant dans le dos du Premier ministre. Il est, en effet, impensable que Diango Cissoko ne soit pas informé d’une telle situation, lui qui est rompu aux pratiques administratives et juridiques de ce pays, et qui évolue dans la haute administration depuis des décennies.
Le problème est d’autant plus crucial qu’il intervient dans un contexte dominé par une crise sécuritaire et institutionnelle dans le nord du pays. Un septentrion qui a longtemps été occupé par des forces hostiles et non gouvernementales. L’ADN a vu le jour, il y a quelques années à la suite de l’Agence pour le développement intégré du nord (Adin), pour résoudre les problèmes d’insécurité relatifs à la précarité de la situation socioéconomique des jeunes du nord, à leur désœuvrement, à leur réinsertion socioéconomique. Ces jeunes sont à la base de plusieurs actes de rébellion, d’adhésion aux groupes narcotrafiquants et terroristes. Raison qui a poussé les autorités et la communauté internationale à essayer de trouver un financement pour des projets de développement en faveur des populations démunies du nord.
Il y a eu la Car-nord (Cellule d’appui à la réinsertion au nord Mali), le Parem (Programme d’appui à la réinsertion des ex-combattants du Mali), l’Agence de développement intégré du nord (Adin), l’Agence de développement du nord (ADN). Toutes ces structures ont été dirigées par le même homme : Akilinine, l’actuel directeur général de l’ADN. Et toutes ces structures ont connu le même échec. Les ex-combattants, qu’ils soient des mouvements rebelles ou des milices d’autodéfense, n’ont jamais connu la réinsertion socioéconomique qui aurait pu leur permettre d’échapper à la tentation de mettre le pays à feu et à sang. Pire, les ex-combattants des mouvements rebelles ont été privilégiés au détriment des éléments des milices d’autodéfense dans l’intégration au sein des forces de défense, de sécurité et paramilitaires. Ce qui ne les a pas empêchés de déserter à la première occasion avec armes et bagages.
Ceux qui n’ont pas voulu de ces options ont été gérés par les successives structures dirigées par Akilinine dont la gestion a toujours été sectaire et, donc, décriée. Décriée parce qu’il aurait été accusé à plusieurs occasions d’intelligence avec les différentes rébellions touarègues. Ce qui n’a rien d’étonnant car, natif de la zone de Djebock, à une quarantaine de kilomètres de Gao, il aurait pris une part active à la création de l’Arla, un mouvement indépendantiste des années 1990. C’est d’ailleurs ce qui lui a voulu son intégration dans l’administration malienne. Décriée aussi parce qu’il aurait toujours fait par de népotisme et de favoritisme dans le choix des projets à financer ou dans le recrutement de ses collaborateurs. Le comble a été atteint quand, croyant que le Mouvement national de libération de l’Azawad avait pris le contrôle du nord du pays, il s’est débarrassé de certains de ses collaborateurs noirs. C’est le cas de son désormais ex-chauffeur particulier, Songhay de Gao, qu’il a remisé au profit d’un Targui comme lui.
L’homme, tout au long de sa carrière est également parvenu à sauver son maintien dans ces successives fonctions. Notamment grâce aux appuis dont il bénéficiait au sein de l’entourage de l’ancien couple présidentiel, Amadou Toumani Touré et Lobbo Traoré. L’ancien président une fois déchu, nombreux étaient ceux qui ont cru à la déchéance de l’actuel directeur général de l’ADN. Le 22 mars 2012, après le coup d’Etat qui a conduit à l’exil le président Touré et une partie de son clan, nombreux étaient ceux qui avaient prévu sa chute. Surtout qu’il a été contraint, un certain moment, à un exil forcé au Burkina Faso et qu’à son retour, il a fait un séjour forcé dans les geôles de la Sécurité d’Etat. Mais apparemment, Aklinine bénéficie toujours de protection occulte car il continue à régner en maitre absolu sur une agence gouvernementale dont il se sert à sa guise. Mais pour que son règne soit décent et moral, il pourrait avoir le réflexe de ramener le siège de «son» machin au moins à Gao. Une ville que l’ADN, créée pour la réinsertion des jeunes du nord, n’aurait jamais dû quitter. Mais d’ici là, le Premier ministre va-t-il entériner le limogeage de l’adjoint dont la décision a été prise apparemment sans son consentement ? Possible, on ne serait pas un dysfonctionnement près.
Cheick Tandina
Du n’importe quoi?il fallait nous écrire monsieur le jourleux sur une méthode rapide de sortie crise s’allait plus nous intéressé que tes blas blas.
Du n’importe quoi.
Merci pour cette unanimite,je crois que tout le monde connais ce DGA,et on sait bien que ce journaleux a ete corrumpu comme tant de ses camarades qui mendient a BKO
Cette decision ne fait ni chaud ni frois au commun des maliens !
Cette decision est loin d’etre contreversee, elle est plutot bien accueillie par la tres grande majorite des nordites. Alassane sidi toure c’est pire que le satan !
Ce sont les jets de grenades de ce DGA qui ont amené le Conseil d’Administration à transférer son siège de Gao à Bamako.
félicitations à Diango SISSOKO pour cette Décision.Chaque jour qui passe, il montre aux maliens ses grandes qualités d’homme d’Etat.
C’est faux, ce chauffeur sert toujours à l’ADN malgré le fait que cet adjoint l’ait utilisé pour faire un faux témoignage contre son DG à la SE.
Alhamdoulilaaaaaaaaaaaaa, le Nord et l’ADN sont enfin libérés. Un vrai cauchemar ce monsieur!Bravo au Directeur de cabinet du PM pour cette decision vraiment responsable.
Moi, je suis songhoi et ce DGA me fait vraiment honte ! C’est un specialiste de l’intox ! C’est le Dga qui meme qui s’est debarasse de 2 songhois lorsque le Dg etait au Burkina Faso. Vraiment qu’il evacue le plancher car c’est un maudit!
Gare a son futur patron car est j’ai pitie de lui par anticipation !
Mensonge grossier !!! Aklinine n’a dirigé ni le PAREM, il était plutôt adjoint d’un américain, ni l’ADIN que dirigeait Balobo Maiga
Il n’a pas non plus diriger le CAR Nord qui l’etait pas Aghatam!!! 👿 😥 👿
C’est cet adjoint qui bénéficiait plutôt de l’appui de ATT à travers le colonel Djingareye Toure son ami intime. Son DG n’a jamais pu le relever malgré ses comportements mafieux.
Du n’importe quoi, Monsieur le journaleux !A combien as tu été payé ?Cet adjoint devrait s’en aller depuis longtemps ce n’est qu’un bras cassé qui empêche au DG de mener correctement sa mission
Du n’importe quoi, Monsieur le journaleux !A combien as tu été payé ?Cet adjoint devrait s’en aller depuis longtemps ce n’est qu’un bras cassé qui empêche au DG de mener correctement sa mission
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