Le premier responsable de l’Union Nationale pour la Renaissance, Modibo Sangaré a animé une conférence de presse hier dimanche au siège du parti. A l’ordre du jour les grands maux de la nation malienne : corruption, l’impunité, l’école, le coût élevé des denrées. Mais l’objectif principal était de respecter une promesse tenue à l’endroit de la presse. Le président du parti a fait le compte rendu de la marche programmée par l’UNPR en faveur de la non abolition de la peine capitale.
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rn Pour lui, la marche n’a pas pu aller jusqu’au bout parce que dès l’aube les forces de l’ordre ont envahi leur lieu de rassemblement. Devant la détermination des militants du parti, des heurts ont eu lieu, faisant plusieurs blessés du côté de l’UNPR.
rn Après la marche, les responsables du parti ont été reçus par les hautes autorités du pays. Et, ce sont eux qui ont été les premiers à être informés de la suspension de ce projet de loi. Selon le président du parti, l’information qui circule que ce sont des familles fondatrices de Bamako, du haut conseil islamique et bien d’autres qui sont à la base de cette suspension n’est pas vraie. L’UNPR et ses militants sont les 1ers responsables de cette victoire. Il a précisé que le parti demande le retrait et non seulement la suspension du projet de loi portant sur l’abolition de la peine de mort.
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Pour Modibo Sangaré, ils ne sont ennemis de personne, et souhaite que certains membres du Haut Conseil Islamique prennent conscience.
rnHamidou TOGO (stagiaire)
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